Blog Stiefel - Stiefel2024-11-21T14:04:31+01:00Zend_Feed_Writerhttps://www.stiefel.store/fr-FRStiefelfrance@stiefel.storehttps://www.stiefel.store/fr-FR2022-05-06T00:00:00+02:002022-05-06T00:00:00+02:00https://www.stiefel.store/fr-FR/info/blog/vitamines-et-oligo-elementsStiefelfrance@stiefel.storehttps://www.stiefel.store/fr-FRPar Amelie KokorskyDeux grands mots. Mais que signifient-ils vraiment
?Les vitaminesLes vitamines font partie des nutriments. Les chevaux ne
nécessitent que de très petites quantités de vitamines par rapport
à la quantité de foin. Malgré ces petites quantités, il est
important qu'elles soient disponibles sous une forme suffisante. Il
n'est pas possible d'établir une règle générale concernant la
quantité de vitamines dont une cheval a besoin, car ces besoins
varient considérablement d'une vitamine à l'autre. De nombreuses
vitamines sont déjà contenues dans l'alimentation naturelle du
cheval, comme l'herbe de pâturage. Cependant, comme nos chevaux se
trouvent aujourd'hui souvent dans des prairies fortement utilisées
et/ou pâturées, il peut arriver que le cheval souffre d'une carence
en vitamines malgré le pâturage. Au plus tard lors du passage plus
intensif au foin pendant l'hiver, le cheval dispose de beaucoup
moins de vitamines, car de nombreuses vitamines sont perdues lors
du séchage du foin.Les oligo-élémentsPour rester en bonne santé, le cheval a également besoin
d'oligo-éléments ! Comme leur nom l'indique (oligo = peu), ils ne
sont nécessaires qu'en très petites quantités. Une alimentation de
base avec du foin et de l'herbe apporte une certaine quantité
d'oligo-éléments si le fourrage est de bonne qualité. Cependant,
cette proportion peut également être réduite par divers
facteurs.Se supplémenter en oligo-éléments et en vitamines peut donc
avoir du sens.Comment les vitamines et les oligo-éléments
agissent-ils sur l'organisme ?Les vitamines et les oligo-éléments sont impliqués dans
d'innombrables processus dans l'organisme du cheval. Une carence
peut donc également entraîner des symptômes et des tableaux
cliniques différents. Afin de développer des os solides et
résistants, le cheval a besoin, par exemple, de suffisamment de
calcium. Les jeunes chevaux peuvent souvent très bien assimiler et
métaboliser le calcium, tandis que la capacité d'assimiliation des
chevaux plus âgés diminue. Le zinc est tout aussi important pour la
corne du sabot que le calcium pour la structure osseuse. Un manque
de zinc se reflète généralement dans le plus grand organe du cheval
: la peau. Une carence en zinc peut entraîner des modifications de
la peau sous forme d'eczéma, d'épaississement de la peau et/ou de
perte de poils.Une carence en zinc peut aussi se présenter par des
complications lors de la mue, car c'est justement à ce moment-là
qu'il y a un besoin accru en zinc. Si ce besoin n'est pas
satisfait, on constate souvent que les chevaux ont plus de mal à se
débarrasser de leur pelage et/ou que le nouveau pelage ne repousse
pas aussi bien. Le cheval peut également souffrir de démangeaisons,
il peut avoir la peau écailleuse et commencer à se gratter
abondamment.Cependant, le zinc n'agit pas seul dans de nombreux processus de
l'organisme. Surtout quand une nouvelle corne se développe, le
sabot a besoin de biotine et de méthionine afin de pouvoir former
une corne robuste.La méthionine est un acide aminé particulièrement important pour
les chevaux, qui ne peut pas être produit par le cheval lui-même.
Les acides aminés essentiels doivent être apportés via
l'alimentation afin d'être disponibles en quantité suffisante.Un autre acide aminé essentiel pour les chevaux est la lysine.
La lysine joue un rôle important dans la croissance, c'est pourquoi
elle est indispensable pour les poulains et les jeunes chevaux.Les suppléments de manganèse doivent également être pris en
compte dans le développement des poulains. Une carence peut
entraîner des troubles de croissance chez les jeunes chevaux, y
compris au niveau des membres. Cependant, les chevaux adultes
peuvent également bénéficier du manganèse, car il est impliqué dans
la croissance du cartilage. Un déficit en manganèse peut entraîner
des problèmes dans le métabolisme du cartilage et, dans les cas les
plus grave, même provoquer une boiterie.Le cheval, en tant qu'animal doté d'un instinct de fuite, est
équipé de nombreux muscles. Pour que ces muscles fonctionnent de
manière optimale, le cheval nécessite magnésium. Avec chaque type
d'efforts, que ce soit dans les sports de compétition ou lors d'une
balade détendue, les muscles utilisent le magnésium. Surtout en
été, lorsque les chevaux transpirent abondamment, le besoin en
magnésium augmente, car non seulement l'eau mais aussi le magnésium
sont perdus par la sueur.En ce qui concerne les muscles, il faut toujours penser à l'un
des muscles les plus importants de tout être vivant : le cœur. Pour
maintenir la santé cardiaque, les chevaux ont besoin de vitamine E.
Cette vitamine peut protéger le cœur et toutes les autres cellules
contre ce que l'on appelle le stress oxydatif. La vitamine E peut
donc être appelée la "vitamine des muscles".S'il y a une carence en vitamine E, les muscles peuvent perdre
en performance. La performance ne dépend pas seulement de la
vitamine E, mais aussi de la vitamine B. Il n'y a pas qu'une seule
vitamine B, mais tout un groupe de vitamines B. Sans ce groupe de
vitamines B, de nombreux processus biochimiques dans l'organisme du
cheval ne peuvent avoir lieu. Les symptômes d'une carence
comprennent de mauvaises performances et de la fatigue, mais des
changements cutanés sous forme d'eczéma ou de perte de poils
peuvent également survenir. Les vitamines B jouent également un
rôle, par exemple, dans la mue des chevaux.Comment accompagner préventivement mon cheval avec
vitamines et oligo-éléments ?Bien sûr, une alimentation adaptée à l'espèce et un
approvisionnement de base équilibré en foin et/ou en herbe de
pâturage de bonne qualité sont toujours importants pour chaque
cheval. Si ces conditions sont remplies, la santé du cheval peut
être optimisée avec d'autres aliments.Si vous avez un cheval plus sujet aux fractures, aux ganglions
ou aux problèmes de tendons, vous pouvez effectuer une mesure de la
densité osseuse et, si nécessaire, envisager d'augmenter l'apport
en calcium. Le calcium de
Stiefel est le complément alimentaire idéal pour cela.
Il peut aider à compenser les symptômes de carence en calcium.
Cependant, une complémentation en calcium doit également être
envisagée pour les poulains ou les jeunes chevaux afin de favoriser
la croissance d'os solides.N'attendez pas d'observer des symptômes de carence avant
d'administrer des oligo-éléments : pour certains d'entre eux, une
administration préventive est utile dans certaines situations. Le
zinc est ici un très bon exemple, car le besoin en zinc augmente
considérablement avant et pendant la mue. L'administration précoce
de Zinc PlusStiefel peut
pallier une éventuelle carence.Cependant, si le cheval présente déjà des signes de carence en
zinc tels que l'eczéma, la perte de poils ou des sabots en mauvaise
santé, l'administration de Zinc Plus Stiefel
peut être particulièrement utile. Zinc Plus Stiefel
contient principalement du zinc sous forme de chélate de zinc, qui
est particulièrement bien assimilié et métabolisé par le
cheval.Étant donné que le zinc a également besoin de biotine et de
méthionine pour le processus de formation de la corne du sabot,
l'ajout de Biotine Plus
Stiefel est recommandé si la corne du sabot est de
mauvaise qualité. Les trois principaux composants de la formation
de la corne sont inclus dans ce produit et peuvent donc favoriser
la formation optimale d'une corne de sabot robuste.Si le cheval manque d'autres acides aminés importants,
l'administration de Amino Plus Stiefel
est également une bonne idée. Les trois acides aminés essentiels
sont contenus dans ce produit, de sorte qu'un manque d'acides
aminés peut être évité.Le manganèse joue un rôle important dans l'alimentation des
poulains et des jeunes chevaux. Manganèse Plus de
Stiefel peut être particulièment utile afin de
prévenir les déformations du système musculo-squelettique des
jeunes animaux. Mais les chevaux plus âgés peuvent également
bénéficier de l'administration de manganèse, celui-ci pouvant
renforcer le métabolisme du cartilage et favoriser la santé des
articulations. De plus, le manganèse peut avoir un effet positif
sur la volonté de performance et le bilan énergétique.Les chevaux qui souffrent de crampes musculaires ou de
tremblements musculaires ou de changements psychologiques tels
qu'une excitation rapide et excessive ou une nervosité persistante
indiquent une carence en magnésium, souvent associée à une carence
en l'acide aminé L-tryptophane. Dans ce cas, l'administration de
Mag Plus
Liquid de Stiefel est appropriée, car la forte
proportion de chlorure de magnésium et de L-tryptophane qu'il
contient peut aider à atténuer les symptômes.En ce qui concerne les chevaux de sport et de performance,
assurez-vous que la vitamine E soit disponible en quantité
suffisante en permanence. Il s'agit en effet d'une vitamine
élémentaire quand il s'agit de la volonté de performance et donc de
la santé du cheval, en particulier des cellules et du cœur. Les
symptômes de carence en vitamine E peuvent être très divers. Chez
les jeunes animaux, par exemple, elle peut se manifester par des
troubles du développement et une faiblesse des muscles. Chez les
poulinières, il peut arriver que la fertilité s'en trouve réduite.
Des infections fréquentes et un affaiblissement du système
immunitaire peuvent également résulter d'une carence en vitamine E.
Dans ces cas, E-Plus ou
E-Power
Liquid peuvent alors être administrés, car ils peuvent
contribuer à la formation d'anticorps et avoir ainsi un effet
positif sur la santé du cheval.Les symptômes d'une carence en vitamine E peuvent parfois être
similaires aux symptômes d'une carence en vitamine B, car une
carence dans le groupe des vitamines B peut également entraîner de
la fatigue et de mauvaises performances ainsi qu'un système
immunitaire affaibli et un mauvais pelage (pendant la mue).Pour traiter ou prévenir une carence en vitamine B, une petite
portion de levure
de bière Stiefel chaque jour peut s'avérer très utile.
En particulier pendant la mue et au début de la saison de pâturage,
la levure de bière peut favoriser une mue saine et et une flore
intestinale saines. Grâce aux précieuses vitamines B, minéraux et
acides aminés qu'elle contient, la levure de bière
Stiefel peut avoir un effet positif sur la digestion
et le métabolisme du cheval de manière naturelle.La terre de
diatomées Stiefel contient des complexes de vitamines
B essentiels et, en combinaison avec la teneur en zinc, peut
favoriser le métabolisme. Les symptômes de carence en vitamine B
liés à l'alimentation peuvent également être compensés par
l'administration de terre de diatomées.Un apport quotidien de minéraux est également un élément
important dans l'alimentation du cheval, qui repose avant sur un
bon apport en foin et en minéraux. En complément de l'alimentation
quotidienne, Organic-Mineral
peut aider à fournir préventivement au cheval toutes les substances
vitales. Avec cet aliment minéral, les oligo-éléments sont liés
organiquement et peuvent donc être rapidement et facilement
assimilés par l'organisme du cheval. Organic-Mineral
possède une excellente biodisponibilité. Cet aliment minéral
convient à tous les types de chevaux d'élevage, de sport et de
loisirs et même aux chevaux ayant des problèmes de poids ou
métaboliques.Néanmoins, nous tenons à souligner à ce stade que des carences
peuvent survenir malgré une administration quotidienne, car des
situations particulières dans la vie de nos chevaux nécessitent
parfois une alimentation particulière. La période de lactation de
la jument, la saison de reproduction des étalons ou la mue, qui se
répète chaque année, sont de tels "moments particuliers" où nous
devons accorder une attention particulière à une bonne
alimentation, en termes de quantité et de qualité, et dans certains
cas recourir à des compléments alimentaires.ATTENTION ! L'âge, le rythme de vie, l'alimentation de base, le
mouvement et surtout les déficiences spécifiques à chaque cheval
doivent être pris en compte. Cela n'a aucun sens de servir à chaque
cheval de l'écurie le même cocktail de vitamines et/ou
d'oligo-éléments à fortes doses, car chaque cheval a ses propres
besoins en compléments alimentaires. Une mauvaise complémentation
peut entraîner des surdoses, et secondairement une certaine
déception pour le propriétaire, qui dépense de l'argent sans
observer l'effet escompté.Cependant, si les vitamines et/ou oligo-éléments manquants sont
déterminés de manière fiable et complétés avec le bon produit, un
changement positif ne tarde souvent pas à venir.Si vous n'êtes pas sûr de choisir le bon produit, contactez
simplement un vétérinaire en qui vous avez confiance. Il existe
généralement une solution adaptée à chaque problème.Le même principe d'adaptation à chaque cheval s'applique
également aux
électrolytes. Chaque cheval, qu'il fournisse de grands
efforts ou non, doit disposer de suffisamment d'électrolytes
(surtout en été).2021-12-22T00:00:00+01:002021-12-22T00:00:00+01:00https://www.stiefel.store/fr-FR/info/blog/lhuile-dans-lalimentation-des-chevauxStiefelfrance@stiefel.storehttps://www.stiefel.store/fr-FREst-il vraiment judicieux d’ajouter de l’huile dans la
ration alimentaire des chevaux ?Il serait ici délicat de répondre rapidement ou d’une manière
générale par un « oui » ou un « non » catégorique. En effet,
l’huile dans l’alimentation des chevaux est un sujet très complexe
qu’il convient d’examiner en détail. C’est pourquoi nous allons
commencer par jeter un œil sur l’anatomie du cheval. Ou plus
précisément sur sa digestion et sur les organes impliqués dans ce
processus.Chez l'homme notamment, le foie et la vésicule biliaire jouent
un rôle important dans la digestion de l’huile. Le foie sécrète la
bile, laquelle sert à digérer les graisses et donc, l’huile. La
bile sécrétée par le foie passe alors par des canaux avant d’être
stockée dans la vésicule biliaire. Si des aliments riches en
graisses parvient dans l’intestin grêle, la vésicule biliaire se
vide et la bile est libérée dans cet organe. La digestion des
graisses peut alors commencer.Les chevaux ont toutefois une particularité : ils NE possèdent
PAS de vésicule biliaire et ne peuvent donc pas stocker la bile.
Pour le cheval vivant dans les steppes et mangeant en permanence,
cela ne pose aucun problème. D’une part, parce qu’il mange de
petites quantités de nourriture tout au long de la journée et que
les grosses portions sont plutôt exceptionnelles. Et d’autre part,
parce les graisses font rarement partie de son régime alimentaire
naturel. Les herbes et graines que le cheval absorbe régulièrement
au pré et via le foin contiennent des huiles, certes, mais en très
petite quantité. En outre, l’ingestion permanente de nourriture
fait en sorte que les portions absorbées restent minimales. Dans le
cadre d’une alimentation saine et naturelle, le cheval peut donc
parfaitement se passer de vésicule biliaire. Cet organe a disparu
au cours de son évolution, sans que cela ne pose de problème au
niveau de sa digestion. Le foie du cheval produit de la bile,
laquelle est directement libérée dans l’intestin grêle via les
canaux biliaires afin d’y remplir ses fonctions et de contribuer à
la digestion des graisses. Ce processus est déclenché par
l’absorption de nourriture et de petites quantités de bile sont
alors libérées en continu dans l’intestin grêle sans qu’il ne soit
possible ou nécessaire de la stocker.Certains animaux peuvent même adapter la production et la
concentration de bile en fonction de leur ration alimentaire. Par
exemple, un chien nourri avec des aliments riches en graisses
durant une période prolongée adaptera le mécanisme de sécrétion et
de libération de la bile au niveau de son intestin grêle. Ce
processus d’adaptation n’existe toutefois pas chez les chevaux :
même en cas d’apport excessif en huile durant plusieurs années, le
cheval ne sera pas en mesure de développer un tel mécanisme. Par
conséquent, si l’alimentation du cheval est trop riche en graisses
suite à l’ajout d’une grande quantité d’huile à sa ration, les
matières grasses ne pourront éventuellement pas être correctement
digérées dans l’intestin grêle et passeront alors dans le côlon.
Or, le côlon du cheval n’étant pas conçu pour recevoir un bol
alimentaire riche en graisses, des problèmes de digestion pourront
alors apparaître.On peut donc d’ores-et-déjà constater que les quantités d’huile
semblent jouer un rôle décisif quant à la réponse à notre question.
Mais malgré l’effet à première vue dissuasif de l’huile dans
l’alimentation des chevaux, je ne souhaite toujours pas y répondre
par un « non » catégorique, l’ajout d’huile dans la ration pouvant
également présenter de nombreux avantages. La réponse concrète va
donc devoir se faire encore un peu attendre.Pourquoi les chevaux ont-ils besoin d’huiles
?Lorsque l’on côtoie des propriétaires de chevaux, on entend
couramment le type d’affirmation suivante, notamment au début de
l’hiver : « Il commence à faire froid et comme mon cheval a besoin
d’énergie supplémentaire pour se réchauffer, je lui donne de
l’huile ». On pourrait en déduire que l’huile peut permettre de
fournir davantage d’énergie aux chevaux. Cette affirmation doit
pourtant être considérée avec prudence. Un cheval ne peut quasiment
pas tirer d’énergie à partir de l’huile. Les chevaux couvrent la
plus grande partie de leurs besoins en énergie par la décomposition
des fibres dans le côlon, c’est-à-dire par l’absorption de foin et
d’herbes. Ce processus de production d’énergie peut même être
optimisé lorsque les quantités de fourrage grossier disponible se
font rares. Ainsi, si l’on distribue à son cheval 10 kg de foin et
qu’on ne le travaille que de manière modérée, une augmentation de
la sollicitation n’entraînera chez lui aucune perte de poids, du
moins, dans un premier temps. La décomposition enzymatique des
fibres par l’organisme deviendra plus efficace, ce qui lui
permettra de tirer davantage d’énergie de la même quantité de foin.
Si la quantité de nourriture absorbée ne suffit pas, le cheval
commencera alors à « transformer » ses muscles en énergie. Il
perdra donc de la masse musculaire et gagnera en énergie. Il faut
toutefois à tout prix éviter de provoquer ce processus ! La
transformation des graisses en énergie peut présenter un danger
pour le cheval. Ce processus n’a lieu que lorsque l’animal ne
dispose pas d’une quantité suffisante de fibres brutes et donc de
suffisamment d’énergie. C’est pourquoi il est impératif de veiller
à ce que le cheval reçoive toujours une quantité appropriée de
fourrage grossier.Les huiles ne servent donc pas en premier lieu de source
d’énergie. Alors, pourquoi les utiliser ? Le cheval a besoin
d’huiles pour produire des hormones et de nouveaux tissus ainsi que
pour protéger ses organes. L’huile est donc avant tout un «
matériau de construction ». Les huiles ne sont d’ailleurs pas
prises en compte dans le bilan énergétique de l’animal. La plupart
des huiles sont en outre particulièrement riches en acides gras
polyinsaturés, lesquels jouent un rôle essentiel pour la santé du
cheval. La structure d’une cellule étant extrêmement complexe, nous
n’aborderons ici l’effet des huiles sur la cellule que de manière
superficielle et simplifiée. Les huiles peuvent améliorer
l’élasticité des globules sanguins et ainsi accroître leur vitesse
de circulation. Une bonne vitesse de circulation des globules
sanguins est notamment importante pour la condition physique et la
performance. Une cellule élastique, qu’il s’agisse d’une cellule
hépatique ou d’une cellule nerveuse, peut avoir un effet positif
sur le bien-être général de l’animal. En outre, les huiles
contiennent des acides gras oméga-6, connus pour leur effet
anti-inflammatoire - un aspect particulièrement important et
précieux de l’huile dans l’alimentation des chevaux. Mais il faut
également savoir que certaines vitamines sont exclusivement
liposolubles et que leur assimilation dépend donc de l’absorption
d’acides gras. Enfin, les acides gras peuvent agir comme un «
coussin de protection » au niveau des organes et du système
nerveux.Quelles huiles peut-on utiliser pour l’alimentation des
chevaux ?On trouve aujourd’hui sur le marché un grand nombre d’huiles
différentes susceptibles d’être utilisées pour l’alimentation des
chevaux. Nous vous présentons ci-dessous quelques huiles
particulièrement appréciées des cavaliers :Huile de lin = riche en acides gras oméga-3,
notamment en acide alpha-linoléique. Contribue à l’amélioration de
la peau et du poil et soutient la digestionHuile de chanvre = bon rapport en acides gras
oméga-3, oméga-6 et oméga-9. Cette huile contient en outre des
acides (alpha-) linoléiques et des acides gamma-linoléiques qui
peuvent avoir une influence positive sur le système immunitaire du
cheval.Huile de germe de riz = contient du
gamma-oryzanol, lequel peut servir à soutenir le développement
musculaire. Cette huile a en outre un goût relativement neutre et
est généralement bien acceptée des chevaux.Huile de chardon-Marie = contient de la
silymarine, laquelle peut avoir un effet positif sur la
régénération des cellules hépatiques. Peut en outre renforcer les
différentes fonctions du foie.Huile de nigelle = riche en acides gras
polyinsaturés. Cette huile peut avoir un effet stimulant sur le
système immunitaire.Mais de nombreuses graines et fruits à coque contiennent
également des acides gras et des huiles précieuses. Les graines
peuvent être utilisées comme les huiles dans l’alimentation des
chevaux. Les graines et les fruits à coque présentent également de
nombreuses propriétés positives. Les deux classiques suivants
conviennent tout particulièrement à l’alimentation des chevaux
:Les graines de lin ou les granulés de lin =
peuvent avoir des effets positifs sur la peau et le poil. Les
granulés de lin ont une teneur en graisses moindre par rapport à
l’huile de lin.Le cynorhodon = les graines de l’églantier
sont riches en huile. Le cynorhodon est une bonne source de
vitamine C et peut soutenir le système immunitaire.Quelles maladies et symptômes les huiles peuvent-elles
influencer positivement ?La distribution d’huiles peut avoir un effet positif sur la
santé dans le cas de certaines maladies.En raison de ses composants particulièrement précieux, l’huile
de lin peut être bénéfique pour la peau et le poil du cheval et
contribuer à la santé et au bon fonctionnement de la digestion.
L’huile de lin a également un effet impressionnant sur le système
respiratoire des équidés. Les acides gras qu’elle contient peuvent
en effet avoir une influence positive sur les plus petites unités
pulmonaires, les alvéoles, et donc contribuer à l’amélioration de
la fonction pulmonaire. Cette huile peut notamment profiter aux
chevaux souffrant de COPD/COB. Les maladies pulmonaires étant liées
à une inflammation, l’huile de lin et son effet anti-inflammatoire
peuvent ici s’avérer très utile. Par ailleurs, les chevaux
souffrant de problèmes respiratoires sont souvent extrêmement
sensibles à la poussière. Leurs propriétaires s’efforcent alors
d’éviter tout contact avec cette dernière. Lors de la distribution
de la nourriture, certains oublient toutefois de tenir compte de la
part de poussière contenue dans l’aliment concentré, par exemple,
dans l’avoine. L’ajout de quelques gouttes d’huile peut contribuer
à lier la poussière de l’aliment concentré et donc à minimiser la «
charge poussiéreuse » de la ration.Chez les chevaux atteints de myopathie à stockage de
polysaccharides (PSSM), il est impératif de réduire l’apport de
glucides dans la ration alimentaire. Le cheval devant toutefois
couvrir ses besoins énergétiques, la distribution d’huile peut ici
s’avérer utile. En cas de réduction de l’apport en glucides par le
foin et/ou l’herbe, les besoins en énergie peuvent partiellement
être couverts par de l’huile. Toutefois, une augmentation de
l’apport en huile doit toujours se faire sous la surveillance et en
accord avec le vétérinaire et/ou le naturopathe animalier, une
telle alimentation s’écartant des recommandations habituelles et
présentant une exception.Les maladies hépatiques sont de plus en plus fréquentes chez les
chevaux et les innombrables fonctions/tâches du foie doivent alors
être soutenues en conséquence. Il est parfaitement possible de
soutenir le foie via des herbes aromatiques adaptées, mais
également via la distribution d’huile de chardon-Marie, laquelle
peut avoir un effet positif sur l’activité hépatique et la
régénération des cellules du foie.L’ajout d’huile de nigelle à la ration alimentaire peut, quant à
elle, soulager de nombreux chevaux souffrant d’eczéma et/ou de
déficiences immunitaires. Cette huile peut contribuer à stimuler le
système immunitaire et ainsi à améliorer les défenses immunitaires
de l’organisme. Une système immunitaire fort est naturellement plus
susceptible de lutter contre les eczémas et peut ainsi permettre
d’atténuer les symptômes. L’huile de nigelle, également connue pour
ses effets positifs sur l’appareil respiratoire, peut également
être utilisée pour soutenir les chevaux souffrant de problèmes
respiratoires.Revenons à notre question : est-il vraiment judicieux
d’ajouter de l’huile dans la ration alimentaire des chevaux
?Après nous être penchés en détail sur le sujet de l’huile dans
l’alimentation des chevaux, nous pouvons désormais répondre à la
question de l’ajout d’huile dans la ration alimentaire de nos
animaux. La réponse est : OUI, la distribution d’huile dans la
ration alimentaire des chevaux peut être judicieuse.Comme l’explique clairement le premier chapitre, il convient
toutefois de respecter les recommandations ! Un excès d’huile dans
la nourriture des chevaux peut rapidement avoir des effets négatifs
sur le système digestif et nuire à la santé générale de l’animal.
En revanche, une utilisation prudente et parcimonieuse peut
permettre aux propriétaires et aux chevaux de profiter des nombreux
effets positifs des différentes huiles disponibles sur le marché.
Et quels que soient le sexe, l’âge et la race du cheval, il est
quasiment toujours possible de trouver une huile appropriée. En
outre, bien que nous n’ayons évoqué qu’un petit nombre de maladies,
la distribution d’huile peut définitivement contribuer à soutenir
les processus de guérison.Alors, n’hésitez pas à prendre le temps de choisir l’huile qui
convient à vos chevaux. Utilisée à bon escient, elle peut permettre
d’optimiser la ration alimentaire quotidienne de votre animal.
Quelques gouttes peuvent suffire pour améliorer sa santé, sa
condition physique, ses nerfs et son bien-être.Si vous avez des doutes ou des questions concernant le choix et
le dosage, demandez conseil à votre vétérinaire et/ou à votre
naturopathe animalier ou encore à votre expert en alimentation.
Souvent, chaque problème a sa solution et son huile ;)2021-09-30T00:00:00+02:002021-09-30T00:00:00+02:00https://www.stiefel.store/fr-FR/info/blog/enfin-debarrasses-de-cette-pourriture-de-fourchettesStiefelfrance@stiefel.storehttps://www.stiefel.store/fr-FRDans notre dernier article sur la pourriture de la
fourchette nous avons appris ce qu'est réellement cette
infection et ce qui la fait se développer. Nous donnions également
des conseils sur la façon de reconnaître les premiers signes d'une
fourchette pourrie.L'article d'aujourd'hui parle d'Amélie et de son cheval qui ont
dû faire face à une pourriture de fourchette tenace et persistante.
Amélie a trouvé un moyen de soigner cette pathologie chez son
cheval et nous a écrit pour nous faire part de son expérience.
Découvrez comment ils ont réussi à vaincre l'infection.Mon cheval a les fourchettes pourries, et maintenant
?Aujourd'hui, je voudrais vous parler du traitement de la
pourriture de la fourchette et vous raconter comment j'ai réussi à
la combattre chez mon cheval.Sur les photos, vous pouvez clairement voir les symptômes d'une
pourriture de la fourchette. Malheureusement, malgré plusieurs
tentatives de traitements différents, nous ne parvenions pas à
maîtriser l'infection. Mais comme mon cheval souffrait, je n'ai pas
voulu renoncer à la santé de ses pieds et nous avons alors commencé
un nouveau traitement avec les produits Stiefel.Mais avant toute chose, j'ai demandé à mon maréchal-ferrant de
venir parer les pieds de mon cheval en prenant soin de retirer les
zones affectées le mieux possible.Stiefel Protection de la FourchetteUne fois par jour, j'ai appliqué le produit Stiefel Protection
de la Fourchette (Stiefel Strahl Protect) sur la fourchette et très
soigneusement dans le sillon central. Ceci afin de protéger la
fourchette affectée des influences extérieures telles que
l'ammoniac contenue dans l'urine. En outre, Strahl Protect a
quelque peu asséché la fourchette, modifiant ainsi l'environnement
du sabot et rendant plus difficile la multiplication des bactéries
et des champignons. Grâce au bouchon bien pensé du produit, j'ai pu
traiter les trous les plus profonds de la fourchettes.Stiefel Durcisseur pour sabotsLa qualité de la fourchette était vraiment mauvaise. Vous
pouviez facilement enfoncer votre doigt dedans un peu partout. Il
n'était plus question d'une fourchette ferme, signe de bonne santé.
J'ai donc appliqué le soin Durcisseur pour sabots (Stiefel Huf
Härte) une fois par jour sur la fourchette et l'ensemble de la
sole. Cela a demandé un peu de temps, mais après deux semaines, le
dessous du pied est enfin devenu plus dur. En outre, le Durcisseur
pour sabots Stiefel protège également le sabot de la pénétration de
matières néfastes comme l'ammoniac contenue dans l'urine.Stiefel Zinc PlusJe voulais également soutenir la fonction immunitaire et la
formation de la nouvelle corne, j'ai donc décidé d'ajouter Stiefel
Zinc Plus à la ration quotidienne de mon cheval. Je lui ai donné 25
g de Zinc Plus tous les jours (remarque : la quantité varie selon
la taille et le poids du cheval). Pourquoi ai-je choisi Zinc Plus
parni d'autres compléments ? Parce que Zinc Plus contient une forte
proportion de chélate de zinc. Or, cette forme de zinc est la mieux
métabolisée par les chevaux.Les chélates sont organiquement liés et peuvent donc être
utilisés directement par l'organisme sans avoir besoin d'être
"décomposés" par le foie pour arriver au bon endroit dans le corps.
Le zinc est, entre autres, un composant important de la corne,
nécessaire à la bonne santé du sabot.Écorce de saule et Reine des présComme j'aime beaucoup traiter les maladies par la phytothérapie,
c'est-à-dire les herbes et les plantes, j'ai sélectionné des
produits adaptés qui peuvent m'aider dans mon traitement du muguet.
On dit que la reine des prés et l'écorce de saule aident à la
régénération et à la circulation sanguine dans le sabot. Mon cheval
a donc reçu environ 40 g d'écorce de saule et 25 g de reine des
prés une fois par jour. J'ai choisi ces végétaux car ils peuvent
aussi soulager la douleur. En plus, mon cheval s'est régalé.
Cependant, la cure ne doit pas durer plus de 3 semaines !Ortie et Mélange d'herbes pour les reinsComme mentionné ci-dessus, les processus de désintoxication sont
un facteur important dans l'apparition de la pourriture de la
fourchette. Afin de soutenir mon cheval en terme de détoxification,
je lui ai également donné de l'ortie et un mélange d'herbes pour
les reins. Le mélange d'herbes pour les reins contient des éléments
essentiels pour soutenir la fonction rénale et donc la
désintoxication. Le même effet est attribué à la plante médicinale
qu'est l'ortie. Cette dernière a également un effet diurétique et
peut donc soutenir le processus de désintoxication. J'ai donc
ajouté chaque jour 40 g d'herbes pour les reins (Stiefel
Nierenkräuter) et 40 g d'orties à sa ration.Pendant le traitement, j'ai bien sûr fait très attention à
l'hygiène des sols sur lesquels reposent les pieds de mon cheval.
Cela signifie qu'il faut nettoyer les sols au moins une fois par
jour, et remettre de la litière fraîche. En outre, j'ai maintenu
des rendez-vous réguliers avec mon pareur (ou maréchal-ferrant) et
fait faire de l'exercice à mon cheval, au moins 6 fois par semaine
- même s'il ne s'agissait que d'une balade tranquille dans la
forêt. Avant la séance, je nettoyais le sabot avec de l'eau propre
et je l'ai traité avec de l'argent colloïdal (200ppm). Une fois la
séance terminée, j'appliquais ensuite les produits de soin
susmentionnés.Après seulement 5 semaines, on pouvait voir une grande
différence : mon cheval semblait beaucoup plus actif, à l'aise dans
ses pieds et se déplaçait dans le pré sans douleur.Je suis ravie d'avoir tenté un nouveau traitement et que
celui-ci ait fonctionné. Je ne peux donc que recommander mon
approche du traitement de la pourriture de fourchette. Bien sûr,
chaque cheval est un cas particulier, mais ce traitement référence
aidera probablement tous les chevaux et tous les propriétaires.Dites STOP à la pourriture de la fourchette et mettez enfin un
terme à cette pathologie inquiétante.2021-09-29T00:00:00+02:002021-09-29T00:00:00+02:00https://www.stiefel.store/fr-FR/info/blog/il-est-temps-de-changer-de-robeStiefelfrance@stiefel.storehttps://www.stiefel.store/fr-FRChangement de saison, changement de robeOn a parfois mal à y croire, mais la mue a déjà commencé. Elle
débute chez certains chevaux dès la fin du mois d'août. Les jours
d'été ne vous font généralement pas penser aux jours froids et
givrés de l'hiver. Mais même si les températures peuvent encore
être agréables à chaudes pendant la journée, la température baisse
considérablement pendant la nuit et vous vous en apercevez bien
quand vous mettez le pied dehors une fois le soleil couché. Ces
fluctuations de température sont déjà une bonne raison pour
certains chevaux de commencer à changer lentement leur pelage.LE moment pour le changement de poils n'existe pas, car le début
de ce changement dépend de chaque cheval et des circonstances
extérieures. Certains chevaux sont plus sensibles et ont froid plus
rapidement. D'autres sont en box la nuit et se sentiront donc mieux
protégés du froid extérieur. D'autres chevaux encore sont plus
robustes et accueilleront sans aucun mal les fraîches températures
nocturnes.En outre, les conditions météorologiques ne sont pas les mêmes
chaque année : une année, nous enfilons un short et un t-shirt pour
le barbecue du soir et l'année suivante, à la même période, les
températures sont si basses qu'une veste ou un pull épais sera
nécessaire. Dans cette situation, les animaux ne sont pas
différents : ils adaptent leur pelage à la température
ambiante.La lumière du soleil est également un facteur important qui
influence le début de la mue. Quand les jours deviennent plus
courts et plus sombres, le changement de poil commence également
plus rapidement.Comment savoir si mon cheval change de poil
?L'un des premiers signes de la transition du poil d'été au poil
d'hiver est la perte du poil d'été fin et mince. Pendant le
pansage, les poils volent déjà dans tous les sens et les premières
touffes de poils se prennent dans la brosse. Les chevaux trouvent
souvent le pansage et les soins particulièrement agréables à cette
période et apprécient d'être longuement pansés, car le pelage
commence à démanger. Les chevaux sont souvent ravis que l'on
facilite la mue ; le poil d'été doit être enlevé pour faire place à
l'épais et dense manteau d'hiver. Leur robe est plus terne que
d'habitude, devenant parfois plus claire à l'extrémité des poils.
Ce sont également les premiers signes du début de la mue.Si vous allez à l'écurie tôt le matin, vous pourrez observer que
les chevaux dressent leur poils pendant les nuits froides afin de
pouvoir emmagasiner de la chaleur entre leurs poils. Les chevaux
ont la chair de poule, pour ainsi dire. Encore un signe que le
changement de pelage est imminent ou a déjà commencé.Que se passe-t-il réellement lorsque le cheval change de
poil ?En apparence, le phénomène de la mue semble assez simple. Mais
le changement de pelage, en particulier le passage du pelage d'été
à celui d'hiver, est très éprouvant pour l'organisme. De nombreux
processus de restructuration commencent dans le corps du cheval, ce
qui requiert beaucoup d'énergie et de nutriments. Cela signifie que
la demande en énergie et en nutriments augmente fortement pendant
le changement de pelage. En bref : nous ne voyons que la partie
émergée de l'iceberg. En effet, il se passe beaucoup plus de choses
dans le corps du cheval que la simple "mue" du vieux poil d'été. Le
changement de pelage peut même durer jusqu'à 4 mois chez certains
chevaux. Les chevaux possèdent jusqu'à 800 poils par centimètre
carré de peau. Ils peuvent donc se constituer un pelage
particulièrement épais et surtout dense pour se protéger des basses
températures et des agressions extérieures comme la pluie ou la
neige.Comment puis-je aider mon cheval pendant le changement
de robe ?Le cheval sait instinctivement ce qui est bon pour lui pendant
cette période. Dans la nature, il a été observé que les chevaux
mangent principalement des feuilles de bouleau, des orties et des
chardons lors de leurs longs déplacements à travers champs et
prairies, notamment au moment de la mue.Le changement de pelage est très stressant pour le métabolisme,
mais surtout pour les reins. Les plantes diurétiques peuvent
soutenir les reins pendant cette période stressante et ainsi
faciliter la mue.Comme presque aucune herbe ne pousse dans nos prairies ou
qu'elle est déjà mangée au moment du changement de poil, les
chevaux ne peuvent pas ingérer les plantes diurétiques par
eux-mêmes. Il est donc judicieux de fournir au cheval des herbes
diurétiques pendant la période de mue.Les orties sont particulièrement indiquées. Si vous souhaitez
soutenir davantage les reins lors du changement de pelage, les
Herbes pour les Reins Stiefel sont parfaitement
adaptées, car ce mélange contient une sélection d'herbes telles que
les feuilles de bouleau, la verge d'or et la prêle des champs, qui
contiennent des substances bénéfiques pour soutenir la fonction
rénale. .Au moment du changement de robe, les besoins énergétiques
quotidiens du cheval augmentent. Le cynorrhodon et/ou de l'huile de
chanvre sont donc particulièrement indiqués en complément.Le cynorrhodon fournit des acides gras de haute qualité et la
teneur élevée en vitamine C peut en outre renforcer le système
immunitaire. L'huile de chanvre est une source précieuse de tous
les acides gras essentiels : oméga-3, oméga-6 et oméga-9. L'huile
de chanvre peut répondre aux besoins énergétiques accrus du cheval
lors de la mue et peut également avoir un effet positif sur la peau
et le poil. Quelques millilitres (15-25 ml) dans la ration
quotidienne peuvent avoir un effet positif sur la santé du
cheval.La production de ce nouveau poil d'hiver accroît également les
besoins en nutriments. Le zinc et le soufre sont particulièrement
nécessaires pendant cette période. Le zinc intervient dans de
nombreux processus de l'organisme du cheval. En ce qui concerne la
mue, il joue un rôle important dans la division cellulaire et la
croissance des poils et des racines des poils. Le zinc est
également impliqué dans la production de kératine, qui est un
élément essentiel d'un poil sain. Le cheval a donc besoin de zinc
pour que le nouveau poil d'hiver se forme en efficacement.Le cheval métabolise mieux le zinc sous forme de chélate de
zinc, qui est une forme organique du zinc. Il possède la
biodisponibilité la plus élevée, pouvant aller jusqu'à 90 %.
L'organisme du cheval est celui qui peut le mieux "absorber et
métaboliser" le chélate de zinc.En revanche, le zinc sous forme d'oxyde de zinc dispose de la
pire biodisponibilité, avec seulement 10 à 20 %.Le sulfate de zinc, quant à lui, a une biodisponibilité
d'environ 40 à 60 %.Le sulfate de zinc serait suffisant pour un apport normal en
zinc. Cependant, en cas de carence en zinc, le chélate de zinc
apparaît comme un choix plus judicieux.Les craintes que le cheval puisse être victime d'un
empoisonnement au zinc à la suite de l'ingestion de grandes
quantités de zinc ne sont pas fondées, car même les "grandes"
quantités de zinc n'ont pas d'effet toxique aussi rapidement.Stiefel Zinc Plus contient une forte proportion
de chélate de zinc et peut ainsi contribuer à faciliter la
croissance cellulaire. Le système immunitaire a également besoin de
zinc pour fonctionner. L'administration de Stiefel Zinc Plus peut
donc également renforcer le système immunitaire.Comme pour le zinc, les besoins en soufre sont également accrus
lors du changement de pelage. Le soufre contribue à la régénération
des cellules de la peau et est donc également impliqué dans le
processus de la mue. Stiefel MSM constitue un bon
moyen de soutenir votre cheval pendant le changement de poil grâce
à son composé de soufre très facilement exploitable par
l'organisme.Une carence en zinc et/ou en soufre lors de la mue peut
entraîner une faiblesse du système immunitaire et donc une
sensibilité accrue face aux infections. Cela peut expliquer en
partie l'incidence croissante des maladies au moment du changement
de pelage.En général, un manque de nutriments ou d'énergie peut créer un
cercle vicieux. Un cheval qui absorbe trop peu de nutriments et/ou
trop peu d'énergie ne peut pas former un poil d'hiver suffisant ou
le poil d'hiver est de mauvaise qualité, ce qui l'empêche de
remplir correctement son rôle. Le cheval peut commencer à avoir
très froid et/ou se sentir faible et fatigué. Cela peut affaiblir
le système immunitaire et augmenter considérablement le risque de
contracter une infection. Si le cheval a froid, cela peut entraîner
des tensions. Les chevaux semblent souvent sans force et se
déplacent avec une démarche raide. Le risque de blessure (aux
tendons et aux ligaments) peut être accru par cette crispation.Ces dernières lignes mettent en évidence l'importance de la
fonction d'un bon poil d'hiver et d'un système immunitaire robuste
pour la bonne santé des chevaux.Un complément minéral de qualité à l'année est toujours de mise
dans la ration journalière , mais tout particulièrement lors de la
mue, afin de maintenir l'équilibre entre les minéraux et les
oligo-éléments. L'Organic-Mineral de Stiefel
constitue un excellent aliment minéral. Il est exempt de céréales
et représente un complément optimal à la ration alimentaire de base
quotidienne.Mon cheval rencontre-t-il les mêmes exigences
physiologiques s'il est tondu ?De nombreux chevaux sont tondus de nos jours. Malheureusement,
les propriétaires pensent souvent qu'ils ne sont alors pas exposés
aux problématiques qui incombent au phénomène physiologique de la
mue. Mais cette hypothèse est malheureusement inexacte. L'organisme
du cheval subit toujours le changement de robe. Même un cheval
tondu doit encore se débarrasser de son pelage d'été et se
constituer un pelage d'hiver. Le propriétaire tond ensuite le
nouveau poil d'hiver, mais celui-ci a également été "produit" par
le cheval au préalable. Les déficiences éventuelles telles qu'un
pelage d'hiver fin ou un poil terne ne sont pas aussi facilement
perceptibles car le poil est souvent tondu trop court. Néanmoins,
ces chevaux peuvent présenter des carences en zinc et en soufre. Le
système immunitaire peut également être affaibli, de sorte que les
chevaux peuvent tomber malades plus souvent et/ou plus rapidement.
La tonte d'un cheval ne vous met donc pas à l'abri d'éventuelles
complications liées à la mue. Les chevaux tondus doivent également
être bien suivis et soutenus individuellement sur le plan
alimentaire entre autres !2021-09-15T00:00:00+02:002021-09-15T00:00:00+02:00https://www.stiefel.store/fr-FR/info/blog/drainage-intestinal-chez-les-chevauxStiefelfrance@stiefel.storehttps://www.stiefel.store/fr-FRPar Amelie KokorskyL'intestin est un organe extrêmement important chez le
cheval.
Il possède une structure complexe et remplit de nombreuses
fonctions dans le corps du cheval. Cependant, sa principale
fonction est la digestion. Si l'intestin ne fonctionne plus
correctement, cela peut causer des problèmes de santé tels que des
coliques, des selles liquides, une déficience immunitaire, des
troubles du métabolisme ou un amaigrissement.Un intestin sain est donc très important pour la santé globale
de nos chevaux. Nous avons expliqué en détail l'anatomie et la
fonction de l'intestin dans un autre article (le
système digestif du cheval). L'article
d'aujourd'hui, quant à lui, aborde spécifiquement la pertinence
d'un drainage de l'intestin et la manière de le réaliser
correctement.Le drainage intestinal du cheval vise avant tout à reconstruire
ou à optimiser l'équilibre naturel de l'intestin. L'accent est mis
sur le gros intestin, car les causes de la plupart des pathologies
se situent dans cette partie de l'intestin.Avant de procéder à un drainage intestinal, il convient de
s'assurer que le cheval est nourri et soigné correctement. En
d'autres termes, le cheval doit avoir chaque jour suffisamment
d'exercice au grand air et évoluer dans un environnement aussi peu
stressant que possible. L'alimentation doit également être adaptée
à la physiologie du cheval : celui-ci a toujours accès à du foin ou
de l'herbe de qualité. L'eau doit toujours être disponible en
quantité suffisante. Les compléments alimentaires et les friandises
doivent être ajustés en fonction du métabolisme et des dépenses
énergétiques du cheval. Il s'agit également d'éviter l'excès
d'aliments concentrés, d'ensilage (foin extrêmement riche
habituellement donné au bétail) et de carottes et de pommes.Le drainage des intestins n'a de sens que si l'alimentation est
saine et adaptée à l'espèce. Si l'alimentation n'est pas correcte,
un nettoyage de l'intestin peut également être effectué, mais le
bénéfice sera probablement moindre.Vous trouverez ci-dessous une liste de symptômes permettant de
reconnaître les signes d'un possible dysfonctionnement de
l'appareil digestif chez le cheval. Il est parfois difficile de
déterminer l'origine exacte du problème, car un même symptôme peut
également toucher plusieurs organes. C'est pourquoi nous
conseillons de toujours faire appel à un vétérinaire ou à un
praticien de santé du cheval pour vous conseiller. Si nécessaire,
des échantillons de matières fécales (coproscopie) ou une prise de
sang peuvent fournir des informations supplémentaires sur le
trouble observé.Symptômes de possibles problèmes intestinaux
:Comportement alimentaire modifié ou difficileDiarrhée (prolongée)Selles liquidesImmunodéficience, qui se manifeste généralement sous forme
d'allergies, d'eczéma, de sensibilité aux infections et/ou de une
mauvaise cicatrisation des plaiesColiques (peu ou très violente)Les chevaux maigres ne prennent pas de poids malgré une
disposition du foin à volontéBâillements et/ou flehmen fréquentsBallonnement de l'abdomen et flatulences (lors des
déplacements)Donner des coups de pied ou mordre sous ou vers le ventreConsommation de crottins (d'autres chevaux), de litière ou de
sableChangements comportementaux tels que baisse des performances,
nervosité, agressivitéSi un ou plusieurs des symptômes mentionnés surviennent, un
drainage intestinal pourrait aider à rétablir l'équilibre de
l'intestin.Il n'y a pas UNE recette miracle pour un
drainage des intestins !Nous continuons cet article en présentant les produits et les
herbes qui peuvent être utilisés pour effectuer un drainage de
l'intestin.Cependant, chaque cheval doit être considéré individuellement et
les autres maladies préexistantes, par exemple les maladies
métaboliques telles que le syndrome de Cushing, doivent être prises
en compte. Un vétérinaire ou un professionnel de la santé du cheval
peut vous conseiller sur la composition du produit visé afin de
s'assurer de répondre au mieux aux besoins spécifiques de votre
cheval.Vous trouverez ci-dessous les produits que nous
recommandons pour la rééducation intestinale :Herbes tanniques et herbes amèresLes substances amères ou tanniques contenues dans les herbes
peuvent augmenter l'activité motrice intestinale (péristaltisme) et
économiser les éventuels processus de dégradation dans les
intestins. En outre, les substances amères peuvent réduire la
dilatation des vaisseaux sanguins. Les herbes tanniques/amères
comprennent, par exemple :AchilléeRacine de pissenlitSaugeVous pouvez donner ces herbes individuellement ou les mélanger
ensemble. L'achillée et la sauge sont, par exemple, contenues dans
les herbes intestinales Stiefel ou le jus
d'herbes intestinales Stiefel . Les deux produits peuvent
aider à réguler le tractus intestinal du cheval et à soulager les
symptômes mentionnés ci-dessus, tels que les selles ou la
diarrhée.La plupart des chevaux hésitent à manger des herbes amères. Les
chevaux sont généralement pointilleux et laissent ensuite la
nourriture dans l'auge. Pour contourner ce problème, c'est une
bonne idée de couvrir le goût amer des herbes avec des herbes plus
douces.Herbes doucesLes herbes douces n'ont pas pour seul avantage de couvrir le
goût amer ; elles peuvent également avoir un effet positif sur les
intestins. Elles sont entre autres connues pour leurs vertues
calmantes et peuvent réduire les gaz ou les ballonnements. Les
herbes douces comprennent :AnisGraines de fenouilGraines de carvi (noir) ou huile de graines noiresThym (peut avoir un effet positif sur les processus de
putréfaction dans l'intestin)Origan (peut également avoir un effet positif sur les intestins
lors des processus de putréfaction)Vous pouvez également nourrir les herbes douces individuellement
ou vous pouvez utiliser un mélange d'herbes prêt à l'emploi. En
tant que mélange d'herbes prêt à l'emploi, les herbes
intestinales Stiefel ou le jus d'herbes
intestinales Stiefel conviennent également aux herbes
douces.Les deux produits contiennent à la fois des herbes amères
importantes et des herbes douces telles que la camomille, l'anis et
l'origan. L'achat d'un mélange d'herbes prêt à l'emploi vous évite
une longue recherche des différentes herbes et le pesage approprié
des différentes herbes, car les herbes importantes (composants)
sont contenues sans aucun autre additif.Bon nombre des symptômes ci-dessus peuvent être atténués par une
utilisation régulière des produits.Racine de réglisseATTENTION aux maladies métaboliques comme
Cushing ! Un cadeau n'est pas conseillé !Les ingrédients actifs de la réglisse peuvent aider à atténuer
les éventuels processus inflammatoires dans l'intestin. La réglisse
peut également avoir un effet positif sur une fermentation
incorrecte. Étant donné que bon nombre des symptômes ci-dessus
peuvent être accompagnés d'une inflammation ou d'une
malfermentation, la réglisse est un excellent soutien pour les
intestins.La racine de réglisse ne doit pas être nourrie plus de 3
semaines d'affilée, car le cheval ne peut pas digérer la réglisse
de manière optimale ou seulement avec difficulté. Pour obtenir le
plus grand effet possible, vous pouvez simplement infuser la
réglisse comme un thé et la laisser infuser dans de l'eau chaude
(non bouillante !) pendant environ 10 minutes. Le thé fini et la
racine peuvent ensuite être renversés sur le concentré.ATTENTION : Assurez-vous que le thé n'est pas
trop chaud.Acides gras oméga 3 et 6Un bon rapport d'acides gras oméga 3 et 6 peut aider à réduire
une éventuelle inflammation du tractus intestinal.Les graines de chanvre et l'huile de chanvre ont un bon rapport
en acides gras oméga 3 et 6 et peuvent donc avoir un effet positif
sur l'inflammation. Il en va de même pour les graines de lin ou
l'huile de lin. L'huile de lin est riche en acides gras oméga 3 et
peut donc également aider à régénérer l'inflammation dans
l'intestin.Mise en place de la rééducation intestinaleUne rééducation intestinale peut être réalisée toutes les 2
semaines. Cela signifie ce qui suit :La cure commence en nourrissant de la réglisse pendant 2
semaines. Après une pause de deux semaines, une autre
administration de réglisse de deux semaines a lieu.Parallèlement à la réglisse, vous nourrissez un mélange
individuel de tanins / herbes amères et d'herbes douces en continu
pendant 6 semaines - ou vous pouvez utiliser des jus prêts à
l'emploi et / ou des mélanges d'herbes, tels que les herbes
intestinales Stiefel ou l' herbe intestinale
Stiefel jus . L'huile de lin peut également être alimentée
en continu pendant 6 semaines.Si le cheval souffre d'eau fécale ou de diarrhée, des graines de
puces (cosses) peuvent être nourries en complément du nettoyage
intestinal. Les cosses de psyllium agissent comme liant dans
l'intestin et peuvent soulager les selles et/ou la diarrhée. Les
cosses de psyllium peuvent également être nourries pendant 6
semaines. Si les symptômes s'améliorent, la quantité de nourriture
doit être réduite.ATTENTION : Lors du dosage, suivre strictement
les directives et toujours tremper avec suffisamment d'eau, sinon
des blocages peuvent se produire !Chaque cheval doit être pris en charge individuellement lors de
la rééducation intestinale afin de pouvoir traiter d'autres
symptômes tels que l'agressivité, l'anxiété ou la nervosité et
d'optimiser l'état de santé général de l'animal. Par conséquent, en
dernier mot, la demande de recourir à l'avis d'un vétérinaire ou
d'un praticien de la santé animale pour toute forme de thérapie ou
de changement d'alimentation. Bien sûr, garder et nourrir doivent
aussi être corrects, car le nettoyage intestinal n'est pas un
remède miracle. Ce n'est qu'un support supplémentaire pour
construire et maintenir l'équilibre naturel dans les intestins de
nos chevaux.2021-09-07T00:00:00+02:002021-09-07T00:00:00+02:00https://www.stiefel.store/fr-FR/info/blog/le-systeme-digestif-du-chevalStiefelfrance@stiefel.storehttps://www.stiefel.store/fr-FRPar Amelie KokorskyLe cheminement de la nourriture dans le cheval.Un cheval ne peut pas survivre longtemps sans nourriture. Tous
les propriétaires de chevaux le savent. Mais qu'arrive-t-il
réellement à la pomme que nous donnons à notre cheval après qu'elle
a disparu dans sa bouche ? Et comment le cheval tire-t-il
réellement son énergie de l'herbe ? Aujourd'hui, nous allons
examiner de plus près ces questions.BoucheLe point de départ de l'alimentation commence dans la bouche du
cheval. Celui-ci, au pâturage ou dans le box, mange de l'herbe ou
du fourrage. L'herbe contient beaucoup de nutriments que le cheval
ne peut pas obtenir facilement. Afin de pouvoir exploiter les
nutriments dans le corps, de nombreux processus métaboliques
doivent être mis en mouvement. La toute première étape consiste à
faire passer la nourriture dans la bouche du cheval via les lèvres
et les incisives antérieures. Les chevaux peuvent effectuer une
sorte de tri préalable de la nourriture à l'aide de leurs lèvres et
ne manger que ce qu'ils aiment. De nombreux propriétaires de
chevaux qui ont tenté de faire passer discrètement un comprimé dans
la nourriture connaissent bien ce phénomène. Les chevaux mangent la
quasi-totalité des aliments et sont même capables de ne laisser que
les petits comprimés dans la mangeoire. C'est dommage pour les
propriétaires, qui devront trouver un autre moyen de faire ingérer
le comprimé, mais très important pour les chevaux : dans la nature,
les animaux peuvent distinguer exactement ce qui est bon pour eux
et ce qu'ils ne devraient pas manger. Cette capacité donne
également la possibilité aux chevaux sauvages de manger de petites
touffes d'herbe entre des rochers et de trier les graviers qui
pourraient s'y trouver. Une invention géniale de la nature.Astuce : Au zoo, observez comme les
éléphants manipulent leur trompe. A l'instar des chevaux, ces
géants sont extrêmement sensibles et peuvent également trier leur
nourriture sans aucun problème.Grâce à leurs incisives, les chevaux peuvent "grignoter" même
l'herbe courte avec une grande précision. La langue pousse
lentement la nourriture dans la la bouche d'avant en arrière vers
les molaires. Les molaires ont une surface plus grande et plus
plate que les incisives et peuvent broyer la paille plus dure. Si
le cheval ingère accidentellement un aliment qui ne figure pas dans
son menu ou qui pourrait lui nuire, comme une plante vénéneuse,
cette partie de la nourriture peut être évacuée hors de la bouche
par le côté. La nourriture est également imbibée de salive dans la
bouche. La consistance de la salive et sa quantité diffèrent d'un
cheval à l'autre, mais la salive remplit toujours des fonctions
essentielles pour l'animal. Elle contient d'une part des enzymes
importantes qui sont plus tard essentielles pour la digestion des
protéines. D'autre part, la nourriture imbibée de salive a un rôle
de tampon dans l'estomac. La valeur du pH dans l'estomac est ainsi
mieux régulée par cette "bouillie". Sans salive, l'estomac
deviendrait rapidement trop acide, entraînant des maladies du
tractus gastrique. Si le cheval ne mâche pas assez, la nourriture
ingérée ne contient pas assez de salive et reste donc plus sèche et
plus dure. La nourriture sèche est également beaucoup plus
difficile à faire passer dans le long œsophage du cheval et peut
même s'y coincer. Un colmatage de la gorge peut alors se
produire.Conseil : Soyez patient lorsque vous
nourrissez les chevaux. Certains chevaux prennent leur temps
pendant l'alimentation, et c'est tant mieux ! En particulier
lorsqu'il s'agit de rations alimentaires concentrées, le cheval
effectue beaucoup moins de mouvements de mastication que lorsqu'il
mange du foin. Par conséquent, vous ne devriez jamais encourager
les animaux à manger plus vite. Bien au contraire : il est même
optimal (dans le cas de chevaux plus gloutons) de mélanger un peu
de foin avec l'aliment concentré pour que les chevaux doivent
mâcher davantage.Lorsqu'un cheval en bonne santé mâche bien sa nourriture en
salivant, l'aliment est avalée et se retrouve dans la gorge.GorgeLa gorge fait office de transition de la bouche à l'estomac.
Selon la taille du cheval, la gorge mesure environ 120 à 150
centimètres de long. Son diamètre est relativement réduit, environ
1,5 centimètre, et c'est la raison pour laquelle les chevaux ont
tendance à s'obstruer rapidement la gorge. Ce n'est un secret pour
personne depuis longtemps que les chevaux, contrairement à nous,
les humains, ne peuvent pas vomir lorsqu'ils se sentent malades. On
pourrait se dire, instinctivement, que ce n'est pas plus mal, mais
cela signifie que tout ce qui atterrit dans l'estomac ne peut être
excrété que par le tube digestif. Une éventuelle toxine s'attarde
donc longtemps dans l'organisme du cheval et doit traverser
l'entièreté du tube digestif. Cependant, la nature a "inventé" ce
processus pour une bonne raison. Lorsque vous voyez un troupeau de
chevaux dans un pré, vous pouvez remarquer que la plupart des
chevaux peuvent manger en continu sans avoir à lever la tête pour
avaler. C'est un grand avantage pour le cheval en tant que "mangeur
permanent". Quand le cheval avale les aliments correctement,
ceux-ci sont transportés par l'œsophage et se retrouvent dans
l'estomac au bout de ce tube.EstomacEn observant le comportement alimentaire et la taille du ventre
de votre cheval, vous pourriez penser que son estomac doit être
assez gros pour la taille de l'animal. Mais l'anatomie du cheval
est en réalité bien différente. Son estomac est relativement petit
par rapport à la taille du cheval et ne peut absorber que de
petites quantités d'aliments à la fois.Conseil : Donnez plusieurs petites portions
tout au long de la journée et évitez les longues pauses dans
l'alimentation. Le but étant d'éviter les grosses portions entre de
longues pauses.En raison de la petite taille de l'estomac, les aliments ne
restent dans l'estomac qu'environ 2 à 6 heures, avant de reprendre
leur voyage en direction de l'intestin grêle. Dans l'idéal,
l'estomac d'un cheval ne devrait jamais être vide. Le cheval est un
"mangeur permanent" dès la naissance. Tout son tube digestif est
conçu pour digérer constamment les aliments. Si le cheval ne se
nourrit pas pendant une longue période de temps, les aliments
resteront automatiquement plus longtemps dans l'estomac et cela
peut conduire à une mauvaise fermentation. Celle-ci peut nuire à
l'animal et entraîner des maladies de l'appareil gastro-intestinal.
Réduire drastiquement les portions d'un cheval trop gras est donc
sans aucune doute la mauvaise approche. Le cheval perdra très
probablement du poids, mais le risque de maladie peut
considérablement augmenter. L'estomac du cheval peut produire
jusqu'à 30 litres d'acide gastrique par jour. Cette sécrétion ne
s'arrête pas, même si l'estomac est vide ! Une épaisse membrane
muqueuse dans l'estomac protège contre l'acide gastrique
naturellement produit, de sorte que l'estomac ne peut pas se
digérer lui-même. Cet acide dans l'estomac ne devrait pas être le
seul élément dans l'estomac, mais plutôt se mélanger constamment
avec des aliments. Cependant, si le cheval ne peut plus manger de
nourriture, l'estomac se vide lentement et l'acide gastrique reste
sans substance liante. Si cela se produit trop souvent, la paroi
épaisse de l'estomac peut finir par être attaquée par l'acide.
L'estomac devient alors acide et des maladies peuvent se
développer.Conseil : Afin d'assurer une digestion
optimale de l'aliment concentré, distribuer le fourrage 30 minutes
AVANT l'aliment concentré. Les protéines du concentré peuvent alors
être mieux absorbées par l'organisme.Une quantité suffisante d'eau fait également partie de l'apport
alimentaire quotidien. Cependant, l'eau absorbée ne reste dans
l'estomac que très peu de temps et est plus ou moins immédiatement
canalisée plus loin dans l'intestin grêle.Intestin grêleLa structure de l'intestin grêle est divisée en trois sections,
chacune ayant des fonctions différentes dans la digestion. Nous y
reviendrons plus en détail plus tard. L'intestin grêle des chevaux
peut mesurer de 20 à 30 mètres de long et son volume peut atteindre
jusqu'à 60 litres. Ces deux chiffres peuvent sembler très élevés,
mais par rapport au poids corporel d'un cheval, son intestin grêle
est relativement petit. Le passage des aliments digérés à travers
l'intestin grêle est également étonnamment rapide. En moyenne, ils
ne persistent dans l'intestin grêle qu'environ 45 minutes. Par
rapport à la taille de l'organe, on peut se rendre compte de la
vitesse à laquelle les aliments digérés se déplacent dans
l'intestin grêle. La question de la disponibilité constante
d'aliments joue également un rôle important ici, car cette vitesse
normale n'est possible que si le cheval consomme constamment des
aliments. Si les pauses entre les repas sont trop longues, les
aliments glissent trop rapidement dans l'intestin grêle.
Normalement, la pulpe devrait se déplacer d'environ 30 cm par
minute vers le gros intestin. Cette vitesse dépend également de la
taille des aliments dans l'intestin grêle. Plus les éléments sont
petits, plus ils avancent lentement dans l'intestin grêle. Les
aliments plus gros, en revanche, se déplacent beaucoup plus
rapidement dans les intestins. Les aliments concentrés, tels que
l'avoine, sont avalés quasiment immédiatement par de nombreux
chevaux et ne sont que peu mâchés, de sorte que les aliments ne
restent que brièvement dans l'intestin grêle.Conseil : Le cheval doit également
mastiquer correctement le concentré. Vous pouvez placer de grosses
pierres dans la mangeoire afin qu'il ne puisse ingérer que de
petites portions à la fois et nécessite davantage de temps pour
manger la quantité d'aliment concentré. Mélanger l'aliment
concentré au foin contribue également à augmenter la mastication.
J'aime donner à mon cheval quelques graines de tournesol en
supplément pour qu'il mâche un peu plus et ne dévore pas son
avoine.Le moment de l'alimentation concentrée doit également être le
bon. Idéalement, le cheval devrait toujours recevoir son concentré
après avoir consommé du fourrage. L'ordre est d'autant plus
important après des pauses plus longues, car l'aliment concentré
pourrait être excrété presque sans être digéré et les nutriments
importants ne pourront pas être absorbés par le tube digestif. Le
concentré perd ainsi une partie de sa fonction.Conseil : Respectez l'ordre : d'abord le
fourrage, puis l'aliment concentré !Malgré tous les efforts que nous pouvons apporter, le concentré
traverse l'intestin grêle plus rapidement que le fourrage. Il reste
néanmoins toujours logique de distribuer plusieurs petites portions
tout au long de la journée au lieu d'une grande portion.Avant de passer aux sections individuelles de l'intestin, jetons
un coup d'œil à une autre invention passionnante de la nature :
l'élargissement de la surface. L'intestin grêle a une très grande
surface, qui est responsable de la filtration des nutriments de la
pulpe alimentaire. Une surface grande est donc très importante pour
l'absorption des nutriments des aliments consommés. Vous pouvez
considérer l'intestin grêle comme un tube avec un nombre incroyable
de plis et de courbes. Dans ces plis, de nombreuses villosités à
l'intérieur de la paroi de l'intestin grêle augmentent encore
davantage la surface de l'intestin grêle. La structure de
l'intérieur d'une paroi de l'intestin grêle est quelque peu
similaire à une boule de massage à picots, avec d'innombrables
villosités à la surface. Le principe d'agrandissement de surface
avec ces nombreux plis se retrouve encore aujourd'hui sur certains
radiateurs de la maison. Ces appareils de chauffage, aussi,
présentent souvent des courbes et des renfoncements afin
d'augmenter la surface de chauffage. La texture fine de l'intestin
grêle explique le travail efficace de cet organe.DuodénumThéoriquement, l'intestin devrait avoir de gros problèmes avec
les aliments qui passent directement de l'estomac à l'intestin
grêle, en raison de leur acidité bien trop élevée en terme de pH.
Les enzymes digestives de l'intestin grêle mourraient dans un
environnement aussi acide. Le duodénum est la première section de
l'intestin grêle. Donc, il borde directement la sortie de l'estomac
et accueille les aliments à partir de là. Les entrées du pancréas
sont également situées à cet endroit. Le pancréas est extrêmement
important pour tout l'intestin grêle, car il libère des sécrétions
qui neutralisent les aliments et augmentent ainsi leur pH. À partir
d'un pH plus élevé, les enzymes digestives peuvent faire leur
travail et amorcer les processus digestifs. La membrane muqueuse du
duodénum produit également du mucus, lequel se mélange aux aliments
et les désacidifient encore plus efficacement lors de leur passage
à travers l'intestin grêle. Les sucres et les acides aminés ingérés
sont décomposés dès le début de l'intestin grêle, dans la section
du duodénum. Cette décomposition est essentielle, car les grosses
molécules de sucre ne peuvent pas être directement absorbées par la
muqueuse intestinale. Pour que le sucre puisse commencer son voyage
à travers l'organisme, il doit d'abord être décomposé en chaînes de
sucre plus petites par les enzymes digestives.JéjunumL'absorption des nutriments ne s'effectue vraiment que dans le
jéjunum. Dans cette partie de l'intestin, le pH des aliments a
légèrement augmenté, grâce au mucus de la paroi de l'intestin
grêle. Il ne s'agit alors plus de décomposer les aliments, mais
plutôt d'absorber les nutriments. La paroi intestinale du jéjunum
ajoute de l'eau à ce qu'il reste des aliments afin de les
fluidifier. Si les glandes de la paroi du jéjunum sont trop
sollicitées, trop d'eau est ajoutée et une diarrhée se développe.
Il existe de nombreux agents pathogènes intestinaux qui irritent
trop les glandes des muqueuses et peuvent à terme entraîner des
diarrhées. La section la plus importante est la fin du jéjunum, car
c'est là que la plupart des nutriments sont extraits.IléonL'iléon est la dernière partie de l'intestin grêle et a une
fonction importante dans la transition de l'intestin grêle au gros
intestin. Une sorte de valve "à sens unique" se trouve à la fin de
l'iléon. Celle-ci ne permet la transmission des aliments que dans
un sens : direction le gros intestin. Dans un appareil digestif en
bonne santé, il n'est donc pas possible que des aliments du gros
intestin puissent retourner dans l'intestin grêle. Cette valve
n'est pas ouverte tout le temps, mais libère de petites portions
dans le gros intestin par lots. Il se referme alors immédiatement
et aucun refoulement n'est possible. Si cette valve ne peut pas se
fermer correctement ou si le processus d'ouverture et de fermeture
est perturbé, la nourriture peut passer du gros intestin à
l'intestin grêle, pouvant entraîner diarrhées ou inflammations.Gros intestinLe cheval est un herbivore. Ainsi, sa principale source de
nourriture est constituée de plantes telles que l'herbe des
pâturages et le foin. Afin de pouvoir obtenir de l'énergie à partir
de ces plantes, le tube digestif doit fournir un travail
considérable, car l'énergie qui se trouve dans les plantes n'est
pas si facilement disponible pour le cheval. La décomposition de la
nourriture ingérée pour rendre disponible l'énergie "cachée" a lieu
dans le gros intestin. Il existe un nombre incroyable de bactéries
intestinales, de champignons et de protozoaires dans le gros
intestin qui aident à décomposer les glucides. Dans ce cas, il est
bon et même vital que le cheval soit porteur de bactéries et de
champignons. Les bactéries et les champignons divisent les longues
chaînes glucidiques jusqu'à ce que l'organisme puisse les absorber
et les utiliser pour générer de l'énergie. Le processus de
décomposition se déroule beaucoup plus lentement que les processus
enzymatiques dans l'intestin grêle. Les aliments restent donc
beaucoup plus longtemps dans le gros intestin et se déplacent plus
lentement. Leur mouvement est principalement assuré par les
contractions du gros intestin. Dans un état sain, le gros intestin
a sa propre mobilité qui, d'une part, pousse les aliments vers
l'avant et, d'autre part, garantit que les aliments dans le gros
intestin sont constamment mélangés à nouveau. Le côlon est divisé
en plusieurs petites zones. Les aliments sont toujours "poussés"
d'une section à l'autre. Ici aussi, ils ne se déplacent que dans
une seule direction, vers l'anus. À certains endroits, l'intestin
rétrécit ou les parties intestinales sont séparées par des valves,
de sorte que des blocages peuvent survenir. On peut considérer
cette partie comme un long train avec beaucoup de passagers. Ce
train est séparé en compartiments individuels par des portes et il
n'y a qu'une sortie à la fin du train. Tous les passagers veulent
se diriger vers la sortie. Si l'une des portes entre les
compartiments s'ouvre et se ferme mal, cela peut entraîner des
"blocages" car la circulation des passagers est bloquée.La durée de passage dans l'intestin grêle dépend de la taille de
la portion que le cheval avait déjà consommée. La taille des
aliments et leur forme physique jouent un rôle plus important dans
la durée de leur séjour dans le gros intestin. Si les particules de
nourriture sont trop petites, elles resteront dans le côlon plus
longtemps que d'habitude. Mais les grosses particules (plus de 2
cm) restent également plus longtemps dans le côlon. Si les
particules sont trop grosses, le temps de rétention prolongé dans
le côlon peut entraîner une mauvaise fermentation. Les grosses
particules d'aliments peuvent rester dans le côlon jusqu'à une
semaine, puis commencer à fermenter. La paille ou les aliments
contenant une proportion plus élevée de bois traversent le gros
intestin plus rapidement que l'alimentation au foin pur. Même le
simple fait de donner des portions d'aliments concentrés
augmenterait considérablement le passage intestinal. Si le cheval
est nourri avec du foin de haute qualité,les aliments restent dans
le gros intestin environ 21 à 40 heures. Cette durée varie en
fonction de la présence supplémentaire d'aliments concentrés. Un
temps de rétention optimal dans le gros intestin améliore également
l'absorption des nutriments provenant des aliments consommés.Conseil : La même chose s'applique ici : un
temps de rétention optimal dans le gros intestin et donc une bonne
absorption des nutriments est encouragé par un apport constant de
foin et de petites portions d'aliments concentrés.Dans ce qui suit, nous décrirons plus en détail les différentes
parties du gros intestin (les wagons du train et leurs différentes
portes).CaecumLe caecum est une partie du gros intestin. Il forme la
transition entre l'intestin grêle et le gros intestin. Il a une
longueur d'environ un mètre et peut donc contenir environ 33 litres
(peut varier selon la taille du cheval). Au début et à la fin de lu
caecum, des valves contrôlent le mouvement des aliments. Le cacum
et ses deux valves forme un compartiment de train avec deux portes.
Dans cette partie de l'intestin, les bactéries sont mélangées aux
aliments. La fermentation des aliments peut commencer. Pour que les
aliments se mélangent correctement avec les bactéries, le mouvement
dans le caecum est relativement lent. Une fois le mélange effectué,
le processus continue en direction du côlon.CôlonLa forme du côlon s'adapte parfaitement à son "porteur", car le
côlon du cheval se présente sous la forme d'un fer à cheval. Il
mesure dix mètres de long et peut accueillir le double du volume du
caecum. À cette longueur, le côlon fait quelques courbes dans la
cavité abdominale du cheval. Un rétrécissement se produit dans ces
courbes et cette zone peut donc rapidement se boucher. La longueur
est importante, cependant, car les aliments sont fermentés et bien
décomposés. Les petites molécules de sucre sont absorbées et
disponibles pour la production d'énergie. Dans cette partie de
l'intestin, ce sont aussi les vitamines, les oligo-éléments et les
acides gras qui sont filtrés des aliments et absorbés. Tous ces
processus sont complexes et prennent beaucoup de temps, ce qui
explique la longueur du côlon. Ici aussi, il est important que les
parties précédentes de l'intestin aient fonctionné correctement. Si
un concentré non digéré pénètre dans le côlon, il peut toujours
être digéré, mais une mauvaise fermentation peut également se
produire.Comme précédemment décrit, le jéjunum ajoute de l'eau aux
aliments. Cependant, pour que le cheval ne perde pas trop d'eau par
les selles, l'eau est retirée de la pulpe alimentaire dans la
dernière partie du côlon.RectumLe rectum forme l'extrémité du gros intestin. Tous les aliments
qui n'ont pas pu être digérés jusqu'à présent s'y retrouvent. Cette
partie de l'intestin ne mesure qu'environ 30 cm de long et est donc
très courte par rapport aux autres parties. Voilà qui explique
pourquoi les chevaux défèquent si souvent. Les crottins de cheval
se forment dans le rectum et l'eau restante est éliminée des
selles.L'intestin, d'une longueur totale d'environ 25 à 39 mètres, est
un organe vital pour le cheval. À proprement parler, il existe en
fait deux organes : l'intestin grêle et le gros intestin.Le tube digestif du cheval est un système très complexe et
finement réglé. Malheureusement, ce système d'organes sensible peut
également réserver certaines maladies si le cheval n'est pas nourri
de manière appropriée sur la durée. Voici les maladies intestinales
les plus courantes et les symptômes qu'on retrouve le plus
souvent.Diarrhée : La diarrhée peut avoir diverses causes. D'une part,
elle peut être due à une surstimulation des glandes du jéjunum
(voir la section sur le jéjunum). Les glandes muqueuses ajoutent
trop d'eau aux aliments et des diarrhées peuvent survenir.
Cependant, la diarrhée peut également être causée par une ou
plusieurs parties du gros intestin, par exemple si l'on n'extrait
pas suffisamment d'eau des selles dans le rectum. Les excréments ne
peuvent pas durcir entièrement et le cheval les expulse sous forme
de diarrhée au lieu de crottins normaux.Crottins liquides : La cause des crottins liquides n'a pas
encore été élucidée à 100 %. Une théorie concernant son
développement serait un environnement intestinal trop acide.
L'alimentation en fourrage ensilé, tel que l'ensilage (foin), peut
modifier la valeur du pH dans l'intestin et le tractus intestinal
peut devenir "acide". Habituellement, le gros intestin est le plus
"suracidifié" et une fermentation incorrecte peut se produire dans
le tractus du gros intestin. Ces mauvaises fermentations peuvent
alors conduire aux crottins liquides que l'on connaît, le liquide
acide marron-noir après les matières fécales. Le facteur du stress
pourrait également être considéré comme une cause des crottins
liquides. Il peut provoquer des troubles circulatoires dans le tube
digestif. Seule une quantité insuffisante d'eau peut être retirée
des aliments et des excréments et le cheval excrète de l'eau en
plus des excréments ou de manière isolée. On pense que le stress
peut également entraîner une inflammation de la muqueuse
intestinale. Cette inflammation peut conduire à des processus
digestifs défectueux et de l'eau fécale peut se développer. On
suppose actuellement que les crottins liquides sont principalement
dus à un certain nombre de causes et représente donc un symptôme
multifactoriel.Ulcère gastrique : Le développement d'un ulcère à l'estomac est
généralement lié à une mauvaise alimentation. Si le cheval consomme
trop d'aliments concentrés à la fois, cela peut entraîner une
modification du pH dans l'estomac et ainsi favoriser le
développement d'ulcères gastriques. De longues pauses dans
l'alimentation peuvent également entraîner des ulcères d'estomac.
La mastication et donc aussi la production de salive sont réduites
lorsque la nourriture manque. Cette réduction peut faire baisser le
pH de l'estomac du cheval et le rendre plus acide. Dans un tel
milieu, le risque de développer un ulcère à l'estomac est plus
élevé.Coliques : Les coliques ne sont en fait pas du tout une maladie,
mais plutôt un symptôme. Ces maux de ventre peuvent être dues à des
coliques gazeuses ou à de la constipation. Les erreurs
d'alimentation peuvent être considérées comme la cause de ces
formes de coliques. De longues pauses sont également mauvaises et
peuvent favoriser le développement de coliques. Une mauvaise
qualité des aliments, par exemple en raison de moisissures dans les
aliments ou d'une alimentation incorrecte telle qu'un excès
d'ensilage (foin), peut entraîner des coliques. Certains chevaux
mangent leur litière comme des copeaux ou des granulés (en raison
d'un fourrage insuffisant). L'ingestion de litière peut entraîner
de la constipation. La prudence est également de mise en cas
d'apport insuffisant en eau. Si vous soupçonnez une colique chez
votre cheval, appelez immédiatement votre vétérinaire, car les
coliques peuvent rapidement devenir une situation potentiellement
mortelle pour le cheval concerné.Il existe de nombreuses autres maladies et symptômes qui peuvent
affecter le tube digestif du cheval. Les trois maladies les plus
courantes qui ont été présentées montrent néanmoins à quel point
une alimentation correcte est importante pour les chevaux et
comment le tube digestif peut réagir aux changements
d'alimentation.En résumé, on peut dire que le cheminement des
aliments à travers le corps du cheval et son tube digestif est très
complexe et long. De nombreux processus sont interdépendants et
régulent le processus digestif. Pratiquement aucun organe (ou
partie d'organe) ne peut être considéré isolément, car les
relations entre les organes individuels et leurs différentes
parties sont étroitement liées et fortement dépendantes les unes
des autres. Pour revenir à la comparaison avec le train : si un
compartiment est cassé, tout le train s'arrête. Si une partie du
tube digestif n'est pas en ordre, le cheval peut se sentir mal et
tout le processus digestif est affecté.2021-06-22T00:00:00+02:002021-06-22T00:00:00+02:00https://www.stiefel.store/fr-FR/info/blog/tension-musculaire-coup-de-sang-myosite-partie-3Stiefelfrance@stiefel.storehttps://www.stiefel.store/fr-FRPar Amélie KokorskyLe syndrome du coup de sang, également appelé rhabdomyolyse à
l’exercice, ou encore “myosite”, se caractérise par une tension ou
une raideur musculaire du cheval, souvent associée à des douleurs
et à une réticence à bouger. Les causes peuvent être très diverses.
Chez les chevaux souffrant de PSSM, elle est très souvent due à une
trop grande quantité de glucides facilement assimilables, associée
à un manque d'exercice. (voir Tension musculaire &
Myopathie à Stockage de Polysaccharide (PSSM) - Partie2)Mais les chevaux (de sport) peuvent aussi souffrir d'un coup de
sang. Bien souvent, ce syndrome se produit lorsque les chevaux qui
ont l’habitude d’être très régulièrement en mouvement, reprennent
les entraînements après une pause de quelques jours. Mais on
constate aussi les mêmes symptômes chez des animaux, exposés à des
efforts physiques auxquels ils n'étaient pas habitués auparavant
(par exemple, chasse ou courses d’endurance).Le régime alimentaire ne joue pas un rôle majeur chez les
chevaux de sport. Les myosites se produisent indépendamment de
l'alimentation. Dans de nombreux cas, il a été, en fait, observé
que la rhabdomyolyse à l’exercice survenait principalement les
jours froids et humides. Quoi qu'il en soit, on ne sait toujours
pas ce qui la déclenche vraiment.L'intensité et les symptômes ne sont pas toujours les mêmes.
Dans les cas plus légers, le cheval souffre de légères coliques
après l’entraînement. Souvent, le propriétaire ne le remarque même
pas, car les chevaux sont certainement déjà revenus au pâturage ou
au box au moment où les premiers symptômes apparaissent. Des
mouvements raides et une certaine réticence à bouger peuvent aussi
être des signes d’un déroulement modéré de la maladie.Dans les cas les plus courants, les symptômes sont plus visibles
et beaucoup plus faciles à attribuer à la maladie. En voici
quelques uns:Les muscles du dos et de la croupe sont douloureux et durs à la
palpation ; parfois les sections musculaires sont un peu
enfléesPendant ou après l'entraînement, les muscles (des membres
postérieurs) sont raidesLe cheval s'arrête soudainement et prend une posture campée
(l'avant et l'arrière-train bien écartés, la croupe figée vers
l'arrière)Le cheval transpire et le pouls augmenteOn observe une modification des taux au niveau sanguin et
urinaireLa myosite peut également être confirmée par une prise de sang.
Mais vous devez toujours garder à l'esprit la maladie PSSM et la
kryptopyrroluria (KPU), car on observe une modification des valeurs
sanguines assez semblable avec ces 3 maladies.IMPORTANT : Lors d’un coup de sang, il est
indispensable de ne pas déplacer le cheval ni de le forcer à
marcher, ce qui pourrait lui être fatal en cas de crise aiguë ou
sévère. Au lieu de cela, il est préférable de garder le cheval au
chaud (par exemple avec des couvertures ou des coussins chauffants)
et d'appeler un vétérinaire aussi vite que possible.Après le traitement du vétérinaire, vous pouvez donner à votre
cheval les Cynorrhodons
Stiefel et la Reine des prés
Stiefel ainsi que du ginkgo et de la
marjolaine. En général, une attention particulière
doit être portée à l'alimentation après l'apparition d’une myosite.
Tout comme dans le cas d'un cheval atteint de PSSM, les glucides
facilement disponibles doivent être réduits autant que possible et
l'exercice quotidien doit être augmenté, en plaçant peut-être
l'animal dans un enclos plus spacieux ou une écurie ouverte.Chez les chevaux de sport, il faut veiller à un apport suffisant
en calcium, magnésium et manganèse. Le complément Stiefel Vitamin
Liquid fournit un apport optimal de ces
nutriments.Pour lutter contre la désacidification dans l’organisme du
cheval, vous pouvez lui faire suivre une cure d'herbes
désacidifiantes comme aide d'urgence. Le fenouil, l'anis et la
betterave sont parfaits pour cela. Même chez les
chevaux qui ont déjà eu un coup de sang, ces plantes peuvent aider
à prévenir une nouvelle crise.Chez les chevaux très actifs et stressés, il faut essayer de
réduire le niveau de stress intrinsèque. Une bonne option ici est
de donner Stiefel
MAG 12 ou Stiefel MAG
Power - Solution Liquide. Les deux compléments peuvent
aider à réduire les réactions de stress et ils ont un effet calmant
sur les chevaux nerveux et stressés.Pour aider le cheval à retrouver une vie normale, il faut aussi
se concentrer sur les muscles du dos car ce sont souvent les plus
touchés par la maladie. En effet, l'animal doit apprendre à lâcher
prise lors de l'entraînement et doit pouvoir utiliser tous ses
muscles sans ressentir aucune douleur.En résumé, une tension musculaire peut être due à de nombreux
facteurs différents. Dans tous les cas, il est important
d’identifier la cause, car non détectée ou ignorée, celle-ci peut
affecter la vie du cheval et son bien-être de manière négative. Il
est toujours bon de demander l'aide d'un spécialiste, car une
tension musculaire peut être le signe avant-coureur d’une maladie
grave. En fonction du diagnostic, il vous sera possible d’aider
votre cheval, dans la plupart des cas, avec les bons produits et
des thérapies adaptées.Chaque cavalier doit donc être plus attentif à son cheval et à
ses mouvements afin de pouvoir reconnaître et traiter à temps les
tensions musculaires précoces et les éventuelles maladies.Conseil : Utilisez toujours la bonne selle et
la bonne bride et combinez-les avec un mors approprié. En effet,
ces accessoires, s'ils sont mal positionnés ou achetés dans la
mauvaise taille, peuvent affecter négativement les mouvements du
cheval et entraîner des tensions musculaires. Un peu comme si vous
vous retrouviez avec des chaussures inconfortables ;)2021-06-22T00:00:00+02:002021-06-22T00:00:00+02:00https://www.stiefel.store/fr-FR/info/blog/tension-musculaire-due-a-la-myopathie-a-stockage-de-polysaccharideStiefelfrance@stiefel.storehttps://www.stiefel.store/fr-FRPar Amélie KokorskyLa PSSM désigne la Myopathie à Stockage de Polysaccharide
(Poly-Saccharide Storage Myopathy), une maladie musculaire qui
touche de nombreuses races de chevaux. Les chevaux atteints par la
PSSM stockent trop de polysaccharides et notamment de glycogène
dans leurs muscles. On remarque aussi que les cellules musculaires
sont beaucoup plus réactives à l’insuline. Le glucose, quant à lui,
est absorbé en plus grande quantité du sang vers les cellules
musculaires, où il est stocké sous forme de glycogène.
L’élimination naturelle des glucides, ainsi que leur consommation
par l’organisme, se déroulent normalement, on assiste juste à un
stockage trop important des glycogènes dans les muscles.Il a été observé que cette maladie touche plus souvent les
chevaux particulièrement musclés tels que les Quarter Horse, Paint
Horse ou Appaloosa. De nos jours, cependant, nous savons que
d'autres races, telles que les Haflingers, les Shettys ou les
Warmblood (lourds), sont de plus en plus affectés. Dans la plupart
des cas (jusqu'à 90 %), il s'agit d'une maladie génétique, les
juments ayant 70% plus de risques d’être touchées que les étalons
ou les hongres. Étant donné que la maladie peut également être
héréditaire, les chevaux affectés doivent être exclus de la
reproduction afin d'empêcher la propagation de la PSSM.Les symptômes de la PSSM se manifestent principalement dans le
système musculo-squelettique du cheval affecté. Les symptômes
visibles sont :Transpiration abondante lors de petits efforts (longe ou trot
assis)Boiterie soudaine (sans déclencheur visible)Tremblement de tout le corps ou des muscles tendusÉpuisement rapide après un effort physique peu intense, comme
un trot de 10 minutesPeu de motivation et apathieRaideur des muscles des lombaires et de la croupeParfois, myoglobinurie (= urines foncées en raison de la
présence de myoglobine)Les symptômes s'aggravent souvent en cas d’efforts plus
intenses. Les chevaux ont tendance à faire le dos rond ou à se
figer la croupe en arrière. Immédiatement après l'effort, des
symptômes de myosite (voir article au sujet des tensions
musculaires chez le cheval - partie 3) et des coliques peuvent
survenir.Il est difficile de déterminer avec précision après quelle
intensité d’efforts, les symptômes mentionnés ci-dessus peuvent
apparaître, car cela varie d’un animal à un autre. Chez certains
chevaux, on a remarqué des symptômes après seulement 10 minutes de
trot. D'autres chevaux ont pu être montés jusqu'à 40 minutes dans
des conditions normales, avant de montrer des symptômes
typiques.Si vous pensez que votre cheval souffre de PSSM, vous pouvez
demander à réaliser une biopsie musculaire, des examens sanguins
(en cas de symptômes aigus) ou un test génétique pour établir un
diagnostic. Dans tous les cas, demandez toujours l’avis d’un
vétérinaire.Dans de nombreux cas, une modification de l’alimentation des
animaux atteints représente déjà une grande aide. Avec en plus, des
entraînements optimisés et mieux adaptés à ces chevaux, les
symptômes peuvent diminuer voire même disparaître. Les chevaux
peuvent presque retrouver leur niveau de performance. Cependant, il
faut noter que le changement d'alimentation doit être maintenu à
vie afin d'éviter les rechutes.La première mesure est de modifier l'alimentation. Le cheval
doit être nourri avec le moins de glucides facilement disponibles,
c'est-à-dire sans carottes, pommes, pain, bananes, morceaux de
sucre et pulpe de betterave.Lorsque vous donnez des céréales, vous devez également faire
attention au type et à la quantité de céréales que vous
sélectionnez. Privilégiez plutôt l'orge broyée et adaptez
strictement les doses en fonction de l'intensité de l'entraînement.
Si le cheval a beaucoup travaillé, vous pouvez lui donner un peu
plus d'orge ; en cas d'effort moins intense, diminuez la portion.
Si le cheval n’est longé ou monté qu’au trot, il est déconseillé de
lui donner des céréales pour éviter une crise de PSSM.Le cheval peut être nourri avec du foin à volonté, des aliments
minéraux et une pierre à lécher. Cette alimentation couvre
généralement déjà les besoins de base du cheval, de sorte qu'une
alimentation supplémentaire n'est pas nécessaire.Chez les chevaux souffrant de PSSM, il faut toujours se rappeler
qu'ils fabriquent de l'énergie via l'alimentation. Avec trop
d'énergie et donc trop de glucose dans le sang, le risque d'une
crise de PSSM augmente, il est donc important de réduire les
apports en glucides.Stiefel Organic
Mineral est idéal comme supplément minéral. Il est
sans céréales, mais fournit au cheval tous les oligo-éléments et
vitamines essentiels.Étant donné que les reins des chevaux atteints de PSSM sont
souvent plus sollicités, il est important de les soutenir par
l'alimentation, avec par exemple, les Herbes pour les
Reins Stiefel, les Cynorrhodons
Stiefel ou la Reine des Prés
Stiefel . Les Herbes pour les Reins Stiefel sont un
mélange sélectionné d'herbes qui peuvent aider au bon
fonctionnement des reins. Les Cynorrhodons peuvent également
soutenir les reins car ils ont un effet légèrement diurétique. La
Reine des Prés a des propriétés similaires. Cette plante a
également un effet légèrement diurétique et détoxifiant, de sorte
qu'elle peut stimuler les reins de manière naturelle.Si on diagnostique la PSSM chez un cheval, celui-ci doit d'abord
arrêter les entraînements et être placé dans un enclos aussi
spacieux que possible, où il peut se déplacer naturellement. Le
changement d'alimentation doit avoir lieu le plus tôt possible.
Tous les glucides facilement disponibles sont supprimés du régime
alimentaire et les plantes et minéraux mentionnés ci-dessus sont
donnés en complément, si nécessaire. Une fois ces mesures prises,
vous pouvez commencer lentement à faire bouger le cheval. Au début,
commencez par un exercice facile comme par exemple 10 minutes de
trot à la longe. Le programme d'entraînement peut ensuite être
augmenté progressivement sur plusieurs semaines jusqu'à ce que le
cheval puisse trotter à la longe pendant 30 minutes. Prenez tout de
même soin de lui accorder au minimum deux pauses de 5 minutes lors
de cette demi-heure. Si le cheval ne montre aucun symptôme typique
d'une maladie PSSM lors de ces efforts physiques, vous pouvez
lentement recommencer à le monter. Là aussi, allez-y
progressivement pour l’habituer lentement et gardez toujours un œil
sur les symptômes de la PSSM. Si vous remarquez un symptôme
typique, cessez immédiatement les efforts physiques en revenant
quelques étapes en arrière dans votre programme d'entraînement afin
que l'intensité diminue à nouveau. Le tout étant de rester
conséquent et patient dans tout ce qui concerne l’alimentation et
les entraînements. Si votre cheval a fait de gros progrès et qu’il
peut supporter des efforts physiques pendant une période plus
longue d'environ 40 à 45 minutes, vous pouvez également lui donner
l'Huile de lin
Stiefel pour répondre à ses besoins énergétiques
accrus. C’est une excellente source d'énergie à partir de graisses
et non de glucides, et votre animal ne devrait donc pas craindre
une crise de PSSM. Néanmoins, ici aussi, la prudence est de mise
avec le dosage !À lire aussi : "Tension musculaire due à un coup de sang
(myosite)”, la troisième partie de notre thématique.2021-06-22T00:00:00+02:002021-06-22T00:00:00+02:00https://www.stiefel.store/fr-FR/info/blog/tension-musculaire-carence-en-nutriments-partie-1Stiefelfrance@stiefel.storehttps://www.stiefel.store/fr-FRPar Amélie KokorskyChaque cavalier connaît sûrement ces journées où le cheval
n’arrive pas à se détendre. Que vous travailliez à la longe ou que
vous le montiez, vous ressentez que votre animal souffre de tension
musculaire. Mais celle-ci peut avoir de nombreuses causes. Comment
survient une tension musculaire et comment peut-on y remédier ? Une
tension peut-elle cacher une maladie ?Un manque de nutriments peut entraîner des tensions
musculairesPlus je demande des efforts intenses et fréquents à mon cheval,
plus ses besoins en nutriments pour un bon métabolisme musculaire
sont élevés. Si, malgré des efforts physiques importants, il ne
reçoit pas suffisamment de ces nutriments essentiels, cela peut
entraîner une tension dans les muscles, qui peut s'exprimer, par
exemple, comme suit :Les excréments du cheval sont secs. Les crottins sont plus
petits et plus durs que d'habitude. La plupart du temps, le cheval
défèque plus souvent que d'habitude, si bien que le cavalier doit
ramasser le crottin plusieurs fois.Le cheval a plus de mal à déféquer. Il s'arrête souvent,
pousse, mais aucun excrément ne sort.Les performances du cheval sont réduites. Il a l'air plus
fatigué et lent que d'habitude.Lorsque vous le touchez et/ou le nettoyez, le cheval montre des
réactions défensives (légères).Les nutriments importants en cas de muscles tendus ou fatigués
comprennent le magnésium, le manganèse, le sélénium et la vitamine
E.Le magnésium est nécessaire à la santé des muscles. Non
seulement cela : il est également excellent pour les nerfs. Il est
généralement éliminé naturellement par les selles, l'urine et la
sueur. Par conséquent, surtout en été ou lors des phases de stress
et de transpiration abondante, les besoins en magnésium
augmentent.Dans des circonstances normales, le cheval compense la perte
régulière de magnésium par l'alimentation. Le propriétaire de
l'animal doit donc fournir du foin et des graminées de haute
qualité dans la juste dose en fonction de l'espèce et du pâturage
quotidien.Un manque en magnésium peut se manifester par des tensions
musculaires, des tremblements ou des crampes. Si la carence
persiste pendant une période prolongée, elle peut également
provoquer des déchirures musculaires.En général, le cheval est plus susceptible de souffrir d'une
carence en magnésium que d’un surdosage. En effet, il peut
facilement absorber trois fois la quantité de ses besoins
quotidiens.MAG 12
Poudre ou Mag Power -
Solution Liquide de Stiefel sont de parfaites sources
de magnésium. Grâce à leur combinaison de magnésium et de vitamine
B12, ils peuvent avoir un effet positif sur les performances du
cheval.Conseil : Le magnésium peut avoir un effet
relaxant et fatiguant sur le cheval. Pour cette raison, les
aliments riches en magnésium doivent toujours être donnés après
l'entraînement.Une légère boiterie peut facilement être confondue avec une
tension musculaire. Si l'organisme du cheval manque de manganèse,
l'animal peut boiter légèrement, ce que le cavalier peut facilement
confondre d'abord avec une tension musculaire.Le manganèse joue un rôle dans le développement du cartilage. Si
le cheval en manque, des symptômes liés à une éventuelle carence en
tissu cartilagineux peuvent survenir. En conséquence, l'animal
commence à boiter. Mais une carence en manganèse peut aussi
survenir, par exemple, si de grandes quantités d'aliments riches en
calcium sont données. Ce dernier peut en effet éliminer le
manganèse dans l'organisme.Conseil : De nombreuses herbes contiennent déjà
naturellement du manganèse. En optant pour une alimentation ciblée
en herbes, vous pouvez faire en sorte que les apports en manganèse
de votre cheval soient suffisants.Les chevaux qui s'entraînent régulièrement perdent du sélénium
par l'urine. En effet, lors de l'exercice, les muscles consomment
de la vitamine E. Cette dernière se lie au sélénium et par
conséquent les deux nutriments sont éliminés ensemble par
l'organisme.Il peut être judicieux de compenser la perte de sélénium chez
les chevaux soumis à des efforts physiques soutenus. Néanmoins, il
faut toujours faire attention à ne pas donner trop de sélénium au
cheval, sous peine de provoquer une intoxication. Pour cette
raison, la teneur en sélénium de tous les compléments alimentaires
que le cheval reçoit doit être vérifiée.Mais il faut aussi garder à l'esprit que les processus de
détoxification de l'organisme de nos chevaux nécessitent aussi du
sélénium. C'est précisément pour cette raison que tous les apports
en sélénium ne conduisent pas automatiquement à une intoxication !
Il suffit de surveiller la quantité de nutriments que vous donnez à
votre cheval.Stiefel E-Power
Liquide ou Stiefel E-Plus
sont parfaitement adaptés dans le cas d'une éventuelle carence en
sélénium et/ou en vitamine E. Les produits peuvent prévenir et
compenser un manque de vitamine E causé par l'alimentation. Ils
contiennent également de la lysine, un acide aminé important pour
les chevaux (de sport).De nos jours, de nombreux chevaux sont nourris quotidiennement
avec des fourrages comme l’ensilage, au lieu d’une alimentation
exclusive à base de foin. Or l'ensilage ne contient plus de
vitamine E, car celle-ci est détériorée lors de l'ensilage des
différents aliments. De même, le foin qui a été stocké trop
longtemps, ne contient pratiquement plus de vitamine E.L'avoine peut représenter une bonne source de vitamine E si elle
est donnée entière ou juste après avoir été écrasée (sinon elle
perdrait également sa teneur en vitamine). Les conservateurs
contenus dans de nombreux aliments pour animaux détruisent aussi la
vitamine E. D'un autre côté, cependant, la vitamine E elle-même est
souvent utilisée comme conservateur. Par exemple, elle évite aux
huiles de rancir prématurément.Dans l'organisme du cheval, la vitamine E joue un rôle
particulièrement important pour les muscles, car elle les protège
des composés oxygénés très réactifs. Cela en fait une vitamine
antioxydante très importante pour le système musculaire. En effet,
si un cheval souffre d’une carence en vitamine E, cela peut
conduire à une mauvaise régénération des muscles sollicités. Le
muscle ne récupère pas correctement après l'exercice et, par
conséquent, le cheval n'est pas prêt pour la prochaine séance
d'entraînement. Si l'animal est malgré tout soumis à un effort
physique important, des tensions musculaires gênantes peuvent
survenir. C'est comme si l'animal devait s'entraîner avec des
muscles courbaturés. En raison de ses fonctions importantes pour
les muscles, la vitamine E peut ainsi être vue comme la « vitamine
musculaire » par excellence.Pour pallier une éventuelle carence en vitamine E, il est
également conseillé de donner Stiefel E-Plus -
Granulés ou Stiefel E-Plus -
Poudre. Les deux produits contiennent également du
sélénium. L'huile de
lin Stiefel, grâce à ses nombreuses vertus et ses
vitamines naturelles, représente aussi une aide efficace.Un produit extrêmement polyvalent qui contient tous les
nutriments importants pour la musculature est le Stiefel Vitamin
Liquid. Il contient du magnésium, du sélénium, du
manganèse et de la vitamine E et constitue donc un "pack complet"
qui peut avoir un effet positif sur le bien-être général et les
muscles.Si votre cheval rencontre une carence majeure dans l'un des
nombreux nutriments essentiels, elle peut être compensée par l'un
des produits mentionnés ci-dessus, utilisés en combinaison avec
Stiefel Vitamin
Liquid .Retrouvez vite notre prochain article qui traite du
sujet "Tension musculaire due à la Myopathie à Stockage de
Polysaccharide (PSSM)"2021-04-26T00:00:00+02:002021-04-26T00:00:00+02:00https://www.stiefel.store/fr-FR/info/blog/stiefel-broncho-plusStiefelfrance@stiefel.storehttps://www.stiefel.store/fr-FRStiefel
Broncho Plus est l'un de nos produits les plus populaires
car il permet de soulager les voies respiratoires et les bronches
de votre cheval en cas de problèmes respiratoires, liés à la
posture et à l'alimentation. Les extraits de plantes concentrés
peuvent avoir un effet positif sur le système respiratoire.
Natascha utilise également notre Broncho Plus sur ses deux chevaux
et nous livre un témoignage très enthousiaste sur ce produit !Voici le retour de
Natascha sur le produit Stiefel Broncho Plus
:
“Je travaille moi-même dans le milieu vétérinaire, en tant
qu'assistante vétérinaire. Grâce à mon expérience pratique, je sais
qu’il est fréquent de prescrire des médicaments appropriés pour
soigner un cheval, mais ceux-ci peuvent mettre son corps à rude
épreuve. Car nous parlons de médicaments comme des “expectorants”
ou des "bronchodilatateurs", qui doivent tout d’abord être
assimilés et métabolisés dans tout le corps du cheval.
Personnellement, je me suis beaucoup intéressée au thème de la
"PRÉVENTION" et suis tombée sur le produit Broncho Plus de Stiefel.
En particulier à cette période de l'année, je suis absolument ravie
car je n'ai eu que de bonnes expériences. Mes chevaux, même s'ils
toussent un peu, le vivent plutôt bien, et en général, grâce à la
supplémentation que je leur donne à titre préventif, il est rare
que leur toux s’aggrave. Stiefel Broncho Plus se compose uniquement
d' herbes et de plantes naturelles et n'a donc aucun effet néfaste
sur le corps de mes chevaux. La prise de Broncho Stop via
l’alimentation ne présente aucun problème et je suis convaincue que
cela les a vraiment aidés à avoir des voies respiratoires bien
dégagées, ce qui est un énorme avantage pour les séances
d’entraînement quotidiennes. Cette année, malgré un hiver
relativement rigoureux, mes chevaux sont restés en bonne santé et
n’ont pas été malades. Un grand merci à Stiefel pour le Broncho
Plus. "Voici un magnifique
commentaire ! Chère Natascha, nous sommes ravis que vos chevaux
soient en pleine forme grâce au Broncho Plus.